Pour le meilleur de nous même [Alaric]

Pour le meilleur de nous même [Alaric] Matt_davis33

"Etudiez comme si vous deviez vivre toujours ; vivez comme si vous deviez mourir demain." de Saint Isidore de Séville

Mercredi soir

20h35

Le printemps s'était enfin installé en Angleterre, les arbres avaient fini par fleurir, le soleil brillait de mille feux, une douce chaleur planait dans l'air printaniers, les portes et les fenêtres des pièces avaient été toutes ouvertes pour que la chaleur se balade dans le château. Le soleil terminée lentement et doucement sa descente dans les cieux qui changeait peu à peu de couleur, il passé du rouge vif au rose et au milieu il y avait un peu de vert clair. Bref un beau couché de soleil, la lune et sa cours d'étoiles n'allaient pas tarder à prendre sa place dans le ciel. Les élèves étaient dispersés un peu partout dans le domaine de Poudlard, sauf bien sur dans la forêt interdite, les plus jeunes devaient déjà être dans leurs salles communes entrain de se préparer pour aller se coucher puisqu'à vingt et une heure ils devaient être dans leurs lits. La jeune blonde avait passé toute l'après midi dehors dans le parc, puisqu'elle n'avait pas eu de cours, puis elle avait prit ses affaires et était rentré dans le château de Poudlard, elle s'était baladée dans les couloirs, cherchant tranquillement une pièce calme où il n'y avait personne pour pouvoir se concentrer sur ses devoirs. On est quand même pas Serdaigle pour rien. Au bout d'une petite demie heure elle trouva enfin son bonheur, la salle d'études venait tout juste d'être libérée par des élèves de cinquième année. D'après ce qu'elle entendit de leurs discussion, ils préféraient aller profiter des derniers rayons de soleil de cette douce journée puisqu'ils avaient beaucoup travaillé et que d'après eux ils avaient bien travaillé. Elle ne prêta pas beaucoup d'attention à leurs bavardage, pendant qu'ils terminaient de ranger leurs affaires et qu'ils partaient. Elle déposa par terre son sac, l'ouvrit, sortit ses livres de métamorphose, de sortilèges et de biologie. Elle mit sur de côté les deux premiers et installa bien l'autre livre, elle le mit à la bonne page, puis prit du parchemin, comme quoi, on change pas, une plume et de l'encre mauve. Chacun sa couleur, les seules couleurs interdites pour les élèves étaient le rouge et le vert sauf si sur le sujet on les autorisés à l'utilisé ou bien si un professeur leurs demandé. Elle prépara sa feuille pour son devoir, notant la date, son nom et son prénom puis sa classe, souligna la date et se mit à lire attentivement le chapitre dédié à la plante qui faisait le sujet de son devoir. Le professeur Londubat avait demandé d'écrire un résumé sur cette plante, de plusieurs parchemins pour dans deux jour. Au lieu de le faire la vieille du cours elle avait préféré être en avance et ce débarrasser de tous ses devoirs dans la journée pour que le vendredi elle se débarrasse des devoirs demandé jusqu'au mercredi suivant et avoir les jours prochain libres. Le soleil éclairé de ses derniers rayons doré la pièce et quelques uns illuminé la petite fille de la directrice de Poudlard.

Alaric, contrairement à ses habitudes, était de fort mauvaise humeur ce Mercredi soir et cela tenait à plusieurs raisons. L'une des causes était les événements de la veille. Il ne savait toujours pas s'il avait eu une hallucination auditive ou s'il avait eu affaire à un réel visiteur nocturne inopportun. Cela l'avait empêché de dormir une bonne partie de la nuit, ce qui expliquait en partie sa mauvaise humeur, même s'il avait eu la présence d'esprit et l'intuition de prévenir Minerva McGonagall, la directrice, de ce qui s'était passé. Après tout, il y avait peut-être réellement danger pour les élèves de Poudlard, notamment pour sa petite-fille, Liberty. Et l'autre raison était qu'il n'appréciait les résultats de ses recherches de la journée. Il avait appris de source sûre, en questionnant à sa manière quelques Mangemorts, que sa femme, Isobel, avait été en contact avec eux un peu avant de disparaître. Il n'aimait pas du tout ça... Il ne savait pas trop quoi penser de cette rencontre infortuite entre sa femme et des serviteurs du Mal. D'autant qu'aucun corps n'avait été retrouvé, ce qui voulait dire qu'elle est certainement vivante... Enfin, c'était la théorie à laquelle Alaric s'attachait le plus, bien évidemment. Il ne pourrait imaginer un seul instant que son Amour ait quitté cette terre... Mais si elle avait été enlevée par les Mangemorts pour qu'ils fassent pression sur lui, cela ferait depuis longtemps qu'ils se seraient manifestés... Il avait beau retourné ces problèmes et les possibilités qui s'offraient à lui dans tous les sens, il ne comprenait rien à rien...

Ce fut sur ces pensées qu'il passa devant la salle d'études et regarda machinalement qui y était présent. Il s'arrêta net en reconnaissant Liberty, seule dans cette grande salle et isolée du monde. Son instinct protecteur prit le dessus, notamment avec ce qui s'était passé la veille, et Alaric décida de ne pas laisser la jeune fille seule par les temps qui couraient. Après tout, elle faisait partie de la prophétie et il avait pour mission de protéger les jeunes appartenant à la prophétie et Liberty représentait, pour Alaric, une des personnes qui avait le plus besoin de protection. Il s'avança vers elle et lança dans un sourire :

- Bonsoir Liberty. Encore dans tes études ? Tu vas les décrocher tes examens, c'est sûr !

Eh oui, Alaric était plutôt proche de ses élèves en général. Il aimait devenir en quelque sorte copain avec eux mais sans pour autant qu'ils lui manquent de respect, celui dû à un professeur de défense contre les forces du mal et à un directeur de Poufsouffle... Et, en plus, Liberty faisait partie de ces exceptions : il la connaissait depuis toute petite et il n'allait pas se comporter différemment de d'habitude tout ça parce qu'il était à l'école...

Quelques pas résonnaient dans les couloirs, des murmures d'amoureux planaient dans l'air du château, la jeune blonde n'y prêtait pas attention, elle était concentrée sur son devoir de biologie. Après avoir lu plusieurs fois le chapitre parlant de son sujet de rédaction, elle avait trempé sa plume dans son encrier et avait commencer à écrire avec application de son écriture spéciale que personne ne pouvait imiter, les lettres se formaient petites, presque en pattes de mouche, fines, ronde, en italique, mauves. Les secondes s'écoulaient, les minutes passaient dans cette plénitude de fin d'après midi. Une légère brise traversaient les couloirs. Les lignes apparaissaient peu à peu sur le parchemin. Notre jeune sorcière ne fit pas attention aux pas qui s'approchaient de la salle d'étude, elle haussa un sourcil qui était caché par ses cheveux qui cachait une partie de son visage, quand elle entendit une voix qui s'adressait à elle, elle connaissait le propriétaire de cette voix, c'était son professeur de Défense Contre Les Forces Du Mal. Elle ne lui répondit pas tout de suite, terminant la phrase qu'elle écrivait. Elle reposa tranquillement la plume sur la table en bois, et releva la tête, affichant un beau sourire, calme, serein qui illuminait son visage blanc comme la neige :

-Ce n'est pas pour rien que je suis une Serdaigle ! Même si j'aurais préfèré être chez les Gryffondors. Comment allez vous monsieur ?

Elle n'avait pas eu cours avec lui aujourd'hui, elle avait commencé à huit heure avec Potion, puis avait enchaîné avec Biologie, elle avait une petite récréation, puis elle avait repris avec cours de Créature Magique, puis avait fini sa matinée avec Histoire de la Magie. La sorcière n'avait pas eu de cours pendant l'après midi ce qu'il lui avait servi à réviser ses leçons du jours et celle du lendemain. Dans la soirée de jeudi elle aurait entraînement de Quidditch. Le week end allait bientôt arriver, et elle pourrait se détendre :

-Vous ne profitez pas de cette fin de journée dehors ?

Avant de lui répondre, Liberty avait pris le temps de finir sa phrase, ce qui lui avait pris quelques minutes. Alaric regarda quelques instants son élève et sa protégée écrire, de sa petite écriture fine, puis erra entre les tables, comprenant qu'il fallait laisser un peu de temps à la petite-fille de la directrice de Poudlard pour terminer sa phrase. Il repensa alors quelques instants aux cours qu'il avait dispensés dans la journée, notamment à des premières années de Gryffondor et de Poufsouffle à qui il avait enseigné les rudiments basiques de la défense contre les Forces du Mal. Au moins, avec eux, le directeur de la maison jaune savait à quoi s'en tenir, ce qui n'était pas du tout le cas avec les élèves verts et argents, les Serpentard... Après tout, cette maison qu'avait fondée Salazar Serpentard était la source dans laquelle les Mangemorts allaient puiser leurs membres et leur armée, là et nul part ailleurs... Cela voulait clairement signifier que les élèves des trois autres maisons n'auraient pas à faire à ces serviteurs de l'Obscur, à moins qu'ils ne rentrent dans l'Ordre du Phénix, l'Armée de Dumbledore, ou qu'ils soient embarqués dans cette affaire de façon involontaire... Ce fut la voix de Liberty qui sortit le jeune trentenaire de sa rêverie, il retourna vers elle et répondit en souriant à sa juste remarque :

- Il est vrai que les Serdaigle sont connus pour leur sérieux et leur travail dans les études... C'est ce qui me plaît tant chez eux, d'ailleurs! Et c'est aussi pour ça que tu n'aurais pas pu être à Gryffondor, même si tu le voulais de toutes tes forces. Ton aspect studieux prévaut sur le côté aventurier de ta personne.

Il réfléchit quelques temps avant de répondre à la question de la jeune fille à la peau blanche comme la neige... Il ne pouvait pas lui dire la vérité sur comment il se sentait : elle était trop jeune pour qu'il la déprime pour un rien... Mais, en même temps, connaissant Liberty depuis toujours, il savait qu'il ne pouvait lui mentir car elle le verrait et chercherait sûrement à savoir ce qu'il se tramait. Aussi décida-t-il de rester mitigé dans ses propos en déclarant :

- Eh bien, j'ai connu des jours bien meilleurs que celui-ci! Mais également des bien pires! Et toi, comment vas-tu?

Puis, elle lui demanda s'il n'allait pas profiter des dernières lueurs de soleil dans le parc de Poudlard mais Alaric répondit par la négative, secouant la tête :

- Non, j'ai été assez dehors pour aujourd'hui! Et je suppose que, de ton côté, tu n'y es pas à cause du soleil justement... Et aussi du bruit peut-être... Le travail ne peut se faire qu'en silence pour les Serdaigle je suppose...

Le jour plutôt le soir, où le Choixpeau avait été posé sur sa tête il s'était passé quelques minutes avant qu'il choisisse sa maison. Avant qu'il l'envoie à Serdaigle. Sa grand mère n'avait rien montré de sa déception qu'elle ne soit pas envoyé chez les Gryffondor. Liberty le savait très bien quand elle avait descendu les marches et qu'elle était allée s'asseoir à sa table avec ses autres camarades que la directrice de Poudlard était déçue. Les années étaient passées. La blonde avait grandi et avait mûrit. Elle avait appris à se défendre grâce à la magie, et par les coups, et par ses mots. Elle avait vu qu'elle pouvait facilement blesser quelqu'un grâce à ce qu'elle disait. Liberty rit doucement quand son professeur de Défense Contre les Forces du Mal lui répondit. Son regard grisâtre était planté dans celui de Alaric :

-Oui c'est vrai professeur. Au faites ... j'ai terminé le devoir que vous nous avez donné. Vous le voulez ? Je l'ai dans mon sac.

Le membre de l'Ordre du Phoenix mit quelques instants avant de répondre à l'autre question. Elle ne chercha pas pour autant à savoir pourquoi cela n'allait pas. Elle mit à son tour quelques instants avant de lui répondre :

-Et bien on va dire que je garde la forme puisque aujourd'hui je me suis fait courser par l'un des Carrow parce que je l'avais insulter et que je lui avais rendu le coup qu'il m'a donné. Et franchement c'est lui le plus amoché de nous deux. Je lui ai explosé le nez. Comme quoi les mangemorts n'ont pas le nez solide.

Les Carrow, deux mangemorts qui aimaient faire souffrir et qui faisaient les cours d' "Art de la Magie Noire". Elle séchait à chaque fois ce cour. Elle ne pouvait pas supporter voir des élèves utiliser des sorts tel que Endoloris sur d'autres, et surtout que les "autres" soit dans des années inférieur à la leur. Le Carrow dont elle parlait était le frère :

-Vous vous trompez professeur. J'y suis allée pendant toute l'après midi.

La jeune Serdaigle avait déjà terminé le devoir de Défense contre les Forces du Mal que le directeur de Poufsouffle avait donné à sa classe quelques jours avant mais qui était pour dans une semaine. Cela n'étonnait guère Alaric, habitué à recevoir des devoirs en avance de la part des Serdaigle. Il la remercia d'un sourire et lui dit dans un petit rire :

- Oh, déjà? De toute façon, cela ne m'étonne pas vraiment... Et puis, je sais que tu t'en sortiras bien, une nouvelle fois, au niveau de ta notation.

Heureusement, la petite fille de Minerva McGonagall n'avait pas relevé son humeur du moment, ou elle l'avait fait exprès, ne lui posant pas de questions sur les raisons de cette humeur. En même temps, le protecteur de la jeune fille pensait que celle-ci avait hérité de sa grand-mère certains "dons" pour savoir quand il fallait être curieuse et quand il fallait savoir se taire... Alaric rigola de bon cœur lorsque Liberty lui raconta ses mésaventures avec l'un des Carrow : il imaginait très bien la scène et savait parfaitement que sa protégée n'avait dû avoir aucune difficulté à avoir le dessus. Il répondit tout de même, son rôle de protecteur reprenant le dessus sur l'aspect comique, et pensant également à la réaction de la directrice de Poudlard si elle venait à l'apprendre :

- Je te suggère de ne pas parler de ceci à ta grand-mère. Elle n'aurait pas la même réaction que moi, je pense. Mais il est vrai que tu sais très bien te débrouiller toute seule apparemment... Surtout face à un des Carrow qui ne sont pas très... Comment dire... Utiles à Tu-Sais-Qui et faciles à déstabiliser et à battre... Mais, garde bien en tête que ce n'est pas le cas de tous les Mangemorts. Tu ne pourras pas faire face à tous et ce n'est pas ton rôle de les combattre! Tu dois te rendre compte du moment où tu dois lâcher le combat et fuir pour ne pas mourir! C'est très important, vital! Ne l'oublie jamais!

Content de son petit sermon et espérant qu'il ait eu l'effet escompté, Alaric se tut, écoutant les dernières phrases de la Serdaigle, révélant qu'elle avait été dehors toute l'après-midi durant. Sa curiosité et son instinct poussèrent le membre de l'Ordre à lui demander :

- Ah? Tu as été dehors toute l'après-midi? Et qu'as-tu fait alors de ton temps libre? A part martyriser ce vieux Carrow, bien sûr...finit Alaric en souriant, ne pouvant s'empêcher d'imaginer cette scène.

Le jour où le professeur Saltzman avait donné à sa classe le devoir, elle l'avait fait le soir même dans sa salle commune, dans la Tour des Serdaigle. Elle avait fait plusieurs feuilles, une bonne dizaine en tout, s’appliquant comme toujours. Elle l'avait fait en deux heures. A chaque fois qu'elle rendait des devoirs, ou des contrôles elle avait toujours un petit stress, un peu peur d'avoir une mauvaise note. Que ses efforts ne soit pas récompensés. Mais à chaque fois elle s'en sortait avec une bonne note, voir même excellente. L'adolescente esquissa un magnifique sourire à l'encontre du membre de l'Ordre du Phoenix, puis sorti de son sac de cours le feuillet qu'elle avait gardé soigneusement dans une pochette élastique vert pomme. Elle le lui tendit en silence. Liberty fit rire Alaric en lui racontant ce qu'elle avait fait à l'un des Carrow, puis il revint bien rapidement sur le fait que çà grand mère ne serait pas très contente d'apprendre cela. La rebelle le savait très bien mais elle savait aussi que le mangemort allait certainement allait le dire à la directrice de l'école, et là elle passerait un sale quart d'heure dans le bureau du professeur McGonagall :

-Oh ! Je le sais très bien çà et je n'en parlerais pas mais ce sale mangemort ira le rapporter. Et pour l'autre chose je sais très bien qui je dois battre et ceux qui ne sont que des simples fourmis ou des ours bien trop fort pour moi même si ...

Elle s'interrompit car un mangemort passait près de la salle, elle le suivit du regard jusqu'à ce qu'il soit en dehors de son champs de vu. Mais elle ne continua pas pour autant ce qu'elle disait avant son passage :

-Je me suis amusée à torturer les Serpentard. dit elle sur le ton de la plaisanterie

C'était faux, elle ne s'était pas approchée des Serpentard :

-Je me suis baignée dans le lac avec d'autres élèves puis ... après çà ne regarde que moi et rien que moi.

Elle avait passé une demie heure dans la forêt interdite, cela lui faisait du bien de se promener seule dans cette forêt qu'on leur interdisaient à tous. Personne ne savait qu'elle y allait.

-Vous pensez qu'Il va bientôt revenir professeur ? demanda-t-elle un ton plus bas

Elle parlait bien sur d'Harry Potter.

Apparemment, Liberty pensait que le professeur mangemort qui dispensait les cours de magie noire au château de Poudlard allait aller se plaindre auprès de la directrice de l'école par rapport aux insultes de la Serdaigle. Et également au sujet de la blessure qu'elle lui avait infligée. Mais Alaric n'en était pas si sûr : un adulte se faisant battre par une adolescente ... Cela était bien humiliant ... Alors le montrer à l'ennemi, lui démontrer que sa petite-fille était plus forte que lui ... Le membre de l'Ordre ne savaient trop quoi en penser. Au moins, Liberty avait compris le sermon d'Alaric mais elle se tut précipitamment au moment où un Mangemort passait devant la salle d'études. Alaric le regarda d'un œil mauvais, énervé. Il détestait les Magemorts et n'appréciait pas du tout que cette école ait été envahie par les troupes de Lord Voldemort. Mais, il le savait, il n'était pas assez puissant pour tenir tête à ce fameux Mage noir et ne pouvait rien faire d'autre que protéger les personnes faisant partie directement de la prophétie. C'est pourquoi il était obligé de tolérer ces présences néfastes dans le château tant réputé... Cet insecte parti, la jeune Serdaigle s'amusa à une petite plaisanterie sur les Serpentards, la maison où étaient recrutés les partisans dudit Mage noir et qui étaient presque destinés à devenir Mangemorts. En tout cas, cela fit bien rire Alaric qui reprit son sérieux lorsque Liberty lui déclara s'être baignée dans le lac avant d'aller faire quelque chose de personnel. Alaric prit enfin la parole : il avait laissé la jeune fille parler pendant un petit moment avant de l'interrompre pour lui parler :

- Je ne suis pas sûr comme toi que Carrow ira le rapporter à Minerva... Ce serait assez humiliant, tu ne trouves pas ? Et puis, je sais que tu es devenue mature et responsable avec le temps, comme tout adolescent. Tu connais donc tes limites et n'ira pas te jeter dans la gueule du loup. Mais je préfère tout de même le redire... dit-il avec un sourire malicieux. Cela aurait pu être amusant de torturer des Serpentards ... Mais, chut ! Il ne faut rien dire à ta grand-mère. En tant que professeur, je suis censé protéger tous les élèves et ne pas faire de distinction ... Mais, il y a des fois, c'est plus fort que soi ...

Là, il lui fit un petit clin d’œil, comme pour lui montrer qu'il comprenait si elle ne pouvait pas voir les Serpentards en peinture. Puis, vint la question que le directeur de Poufsouffle attendait sur l'autre élément de le prophétie qui ne devrait pas tarder à refaire son apparition. Liberty avait le droit de savoir, elle était l'autre personne proche d'Harry et qui aurait un rôle important à jouer lorsqu'Il reviendrait. Aussi, pour n'être entendu de personne d'autre, il s'agenouilla et se rapprocha de Liberty, chuchotant pour qu'elle soit la seule à entendre ce qu'il avait à dire :

- Je suis sûr de mes recherches : Il va bientôt réapparaître et ton rôle ne fera alors que commencer, Liberty ! Je suis vraiment désolé que tu aies un tel fardeau sur les épaules à ton âge ... Mais, malheureusement, une prophétie, ça ne se change pas, même avec les meilleures volontés du monde ... Mais je serais là en cas de problème : tu pourras toujours compter sur moi, sur ta grand-mère et sur l'Ordre !

Liberty écouta son professeur de Défense Contre les Forces du Mal lui dire son propre avis. Oui, il avait raison, le frère Carrow n'irait pas se plaindre à sa grand mère, un mangemort se faisant battre par une jeune fille de Serdaigle en dernière année, franchement, çà craint. En tout cas la vengeance ne tarderait pas, un duel peut être, enfin pour se faire ridiculiser encore ?! Des Endoloris ? Des points en moins à sa maison, certainement. Une retenue probablement. Enfin un duel serait bien pour la Serdaigle, pour pouvoir se battre contre un mangemort, même si elle s'était déjà battu contre eux une fois déjà. Sydney était à ses côtés à ce moment là, l'aurore était la seule à savoir qu'elle savait parfaitement se battre. Mais ce qu'elle craignait le plus c'était le combat contre Bellatrix Lestrange, son adversaire, celle qu'elle devait battre à tout prix pour Potter. Elle ne l'avait jamais rencontré, jamais vu, mais elle savait parfaitement qui elle était, et qu'elle était très puissante, et que ... elle aimait beaucoup utilisé le sortilège de Doloris, et aussi qu'elle était la plus fervente des serviteurs de Lord Voldemort, lors de la dernière bataille elle était restée jusqu'au bout puis s'était fait tuée par Molly Weasley dans un combat. Et elle, petite Serdaigle qui avait peu voir pas du tout d'expérience du combat et qui - çà se voit comme le nez sur la figure - était bien moins forte qu'elle. Mais la petite fille du professeur Mcgonagall était entrain délaborée une théorie à chaque jours qui passaient et qui la rapprochait du moment fatidique. Oh ! Elle la gardait pour elle même pour le moment mais elle exposerait en temps voulu à l'Ordre du Phoenix, et même si ils n'étaient pas d'accord elle l'appliquerait, en secret si il le fallait, mais elle l'appliquerait ! Et puis il fallait qu'elle s'entraîne à se battre, à lancer les sorts impardonnables. Liberty sourit à Alaric, et attendit quelques secondes avant de prendre la parole à son tour :

-Il enlèvera des points à Serdaigle, si ce n'est pas déjà fait !

Elle n'était pas allée voir les Sabliers de la journée, donc elle ne savait pas où en était sa maison par rapport aux autres maisons. Puis elle mit sur le tapis le sujet concernant l'Elu, Harry Potter, et son retour, elle savait bien que quand il serait là elle devrait le protéger, çà, çà ne la gênait pas trop de veiller sur lui. Le membre de l'Ordre du Phoenix s'accroupit près d'elle et lui chuchota ce qu'il avait à lui dire, vu qu'il ne fallait pas que les mangemorts et donc Lord Voldemort sache ce que l'Ordre savait. Elle l'écouta avec attention et eu un mince sourire quand il eut terminer de lui dire ce qu'il avait à lui dire :

-Je le sais bien et cela ne me gêne pas, j'espère bien qu'il acceptera sinon je le ferais accepter cela de force si il le faut. Je ne m'inquiètes pas pour le reste. dit elle tout simplement

Elle avait menti sur une partie à son professeur mais ce n'était pas grave. Chacun à ses secrets.

Lorsque la jeune Serdaigle lui donna l'idée que les Carrow pourraient enlever des points à Serdaigle pour son attitude, Alaric acquiesça : c'était peut-être en effet la seule chose qu'ils pourraient faire sans donner de réelle raison et se discréditer par la suite. Ou alors, ils iraient se plaindre à leurs copains Mangemorts qui devaient rôder dans Poudlard mais qui n'avait pas encore été démasqués par l'Ordre. La personne à laquelle Alaric pensait le plus était cette professeur de Runes et directrice de Serpentard, Jo Bennett... Il était quasiment sûr qu'elle était du côté des forces obscures et de la Magie Noire. Bien entendu, il n'avait aucune preuve mais en avait l'intime conviction et intuition. Et Alaric était une personne qui marchait au flair, celui-ci ne le laissant jamais tomber... Aussi, il la tenait à l’œil mais n'avait pas encore eu le "loisir" de voir sa marque des ténèbres.... Revenant à la réalité, il écouta Liberty lui dire qu'elle était au courant qu'elle ne serait pas seule dans sa mission et qu'elle ferait tout pour que l’Élu accepte son aide protectrice, qu'elle l'obligerait à accepter par la force s'il le fallait. Le directeur de Poufsouffle rit de bon cœur, imaginant la scène entre Harry Potter, l’Élu étant le seul à pouvoir vaincre Voldemort, et Liberty Pendragon, sa protégée et protectrice de l’Élu, une tête brûlée qui ne se laissait pas faire ni marcher sur les pieds... Cela prévoyait d'être assez drôle à voir... Par contre, il ne comprenait pas à quoi la jeune petite-fille McGonagall faisait référence en déclarant qu'elle ne s'inquiétait pas pour le reste... Le reste de la prophétie? Le reste des personnes qui devaient revenir du passé? Il ne savait pas trop mais ne préférait pas approfondir cette question ici, dans la salle d'étude de Poudlard... Aussi, il décida d'arrêter là les palabres et dit, en se relevant, pour montrer son soutien à la jeune fille au lourd fardeau :

- Ton courage sera important dans cette bataille. Heureusement que tu en as à revendre...

Il regarda sa montre pour voir l'heure qu'il était et décida de rentrer à ses appartements. Il commençait à se faire tard et il aurait aimé se reposer un peu après cette journée fastidieuse et la nuit suspecte qu'il avait passée, à errer dans les couloirs du château avec ses "hallucinations" auditives. Il prit ses affaires, qu'il avait posées sur une table près de Liberty, et la salua :

- Eh bien, je te laisse continuer tranquillement ton travail, Liberty. Je retourne à mes appartements, moi... Au revoir, et bon courage!

L'encouragement était à prendre dans plusieurs sens différents, bien entendu, et Alaric se doutait que la Serdaigle avait également fait le rapprochement. Il attendit le retour de salut de la jeune fille pour quitter la salle d'étude.

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