On n'est jamais au bout de ses surprises...[Alaric]

Enfin un peu d’action pour un compte honorable. Précisons qu'étant dans l’ordre, la plupart du temps, ils devaient agir discrètement, à couvert pour éviter de voir le poteau rose un peu trop vite. C’était une question d’habitude mais quand on avait plus le style de combattre le mal directement vu son métier d’auror, ce n’était pas toujours le plus simple. Discuter c’était nécessaire, il le convenait mais avoir un vrai but où on bougeait était tout autre chose. C’était pourquoi, il avait transplané illico presto quand il avait reçu l’information. C’était assez bref mais plutôt intéressant. Dans un quartier un peu plus reculé que la capital, il y avait eu vent d’un rassemblement de personnes dans une maison au préalable inhabité. Autant dire que c’était un peu plus louche, mais quand dans les environs des crimes et des actes contre les moduls ont été perpétrés cela ressemblait furieusement à un petit groupe de mangemort qui se faisait du passe-temps. Cette pensée, bien que fugace dans son esprit, eut le don de le faire soupirer, en quoi s’amuser à torturer des gens était drôle ? Lui, il ne comprenait pas, et pourtant il avait déjà lancés quelques sorts contre des mangemorts mais c’était juste pour les faire cracher le morceau, il n’avait aucun plaisir à faire ça. Comme détente, il restait toujours autant friand d’un bon verre, d’un cigare et d’une compagnie féminine. Enfin pour en revenir à nos moutons, l’ordre avait décidé d’envoyer des personnes pour aller voir ce qui en retournait, un duo plus précisément, lui à son plus grand plaisir et un très bon ami, Alaric.

Voila qui allait s’avérer très intéressant également, comme ça il pourra aussi lui parler un peu plus que entre deux réunions dans l’ancienne maison des black. Il savait un peu tout sur lui et vice versa. Une fois l’adresse reçue, il avait enfilé une cape dans les tons noirs pour être un peu moins visible. De plus, comme ils s’étaient convenus de se rejoindre là bas, il n’attendit rien dut tout et transplana à quelques pâtés de maison de l’endroit suspect, qui comme par hasard était un peu isolé, en recule dans une orée de bois. Choisir de venir ici, c’était s’assurer encore un peu de discrétion et de ne pas prendre le risque de déclencher un sort d’alerte si il en avait un dans les alentours. Son regard se perdit vers la maison qu’ils allaient devoir approcher et visiter si possible, d’ailleurs ce lieu en pleine nuit, comme maintenant, donnait une vision qui serait presque digne d’apparaître dans un film d’horreur, il ne manquait plus qu’un hurlement d’un loup en fond sonore. Cependant, Esteban ne tergiversa pas beaucoup plus mentalement car un autre plop se fit entendre, il fit volte face avec sa baguette en main près à réagir mais le danger n’en était pas un, bien au contraire. Un sourire sincère et franc vient éclairer son visage, visible grâce à un lumos informulé.

-Ah Alaric…Comment va-tu depuis la dernière fois qu’on s’est vu ?

Demanda t-il tout bas, on ne savait jamais qui pouvait être à l’écoute. Mieux valait dans ce genre de circonstance se montrer un tout petit peu plus paranoïaque que nécessaire et éviter de devoir se défendre, sans avoir eut le temps de dire ouf. Son sourire restait figé, son regard toujours posé sur un des professeurs de Poudlard avant que celui-ci ne dévie vers le but de leurs venues dans ce lieu. Après quelques fractions de secondes, il revenu vers lui et reprit également la parole dans sa direction.

-Content de passer à la pratique, à la place d’enseigner le théorique ?

Dit-il pour le charrier un petit peu.

hj: Les débuts et moi on est pas ami mais en espérant que cela t'aille Smile

Sinon, dit moi et je modifierais mon poste

Le Directeur de Poufsouffle venait à peine de terminer sa discussion avec Liberty et de revenir dans ses appartements du château quand il reçut un hibou postal. Il alla ouvrir la fenêtre, prenant la missive que le volatile apportait, et donna quelques friandises de remerciement au hibou avant que celui-ci ne reparte. Il décacheta la lettre et la lut rapidement, son regard s'assombrissant au fur et à mesure de sa lecture. L'Ordre du Phénix lui demandait de se rendre du côté de Londres, un peu plus loin que la capitale, pour une affaire de Mangemorts et de Moldus qui était urgente. Alaric détestait que des personnes innocentes meurent pour des choses aussi futiles que cette idéologie de "sang pur", doctrine qu'il trouvait complètement idiote, dépassée et vide de sens. Il reçut juste après une autre lettre de son ami Esteban, lui disant qu'ils se retrouveraient directement là-bas à l'heure convenue. Avec ses recherches sur Isobel, son métier de professeur et directeur de maison, et son rôle dans l'Ordre, il n'avait plus une minute à lui... Au moins, cela l'empêchait de réfléchir aux récentes découvertes qu'il avait faites sur son ex-femme, Isobel... Il se disait également que revoir son ami en dehors des réunions de l'Ordre et discuter avec lui de ces problèmes l'aideraient à y voir plus clair. Il n'avait pas beaucoup de temps avant le rendez-vous fixé par Esteban, aussi décida-t-il de déposer ses affaires et d'aller rapidement manger quelque chose : il n'aimait pas se battre le ventre vide. Et, en plus, il avait de l'énergie à revendre quand il était nourri et était à sec lorsqu'il était affamé. Il descendit aux cuisines du château prendre quelques petits en-cas, les mangea rapidement et retourna dans ses appartements, se préparant psychologiquement à sa prochaine bataille. De retour "chez lui", il s'habilla de manière sombre pour passer le plus inaperçu possible, prit quelques potions préparées à l'avance et transplana à l'endroit fixé avec Esteban.

Quand il arriva à la maison où devaient être les Mangemorts, il se tenait derrière Esteban qui se retourna rapidement pour voir si ce n'était pas un ennemi. Alaric vit la joie sur le visage de son ami quand il vit que ce n'était que lui. Il lui demanda comment il allait, ce à quoi il répondit évasivement :

- Ca va, ça va... Et toi?

Bien sûr, il ne pourrait mener Esteban en bateau : son ami le connaissait depuis longtemps et savait très bien voir quand ça n'allait pas. Mais le moment n'était pas aux paroles et aux confessions mais à l'action et à la bagarre. Il eut un sourire quand, à peine arrivé, Esteban commença à le charrier sur son métier de professeur de défenses contre les forces du mal. Il répliqua gentiment, toujours avec un sourire aux lèvres :

- Oui, ça va faire du bien de se défouler un peu! Mais, tu sais, je passe très souvent à la pratique ces derniers temps je trouve... Et toi? Prêt à en découdre avec eux?

Au moment où Esteban se retournait vers Alaric pour lui répondre, il lui montra les quelques potions qu'il avait prévues en cas d'incident avec les baguettes, tout en lui faisant un clin d’œil.

- Tu vois? J'ai tout prévu!

Il se tut le temps que son ami lui réponde comment il allait puis lui demanda ensuite :

- Tu es arrivé avant moi : tu as eu le temps de voir quelque chose qui pourrait nous être utile?

Une douce soirée, un vent plutôt clément, des nuages inexistants et la lune qui brillait avec éclat donnaient à cette fin de journée un petit air de rêve et de calme plat. Hors cela risquait fort d’être tout le contraire au vu de la raison qui avait poussé l’ordre à envoyer deux personnes ici. Néanmoins Esteban était content, contente de pouvoir être dehors, de faire quelque chose pour quoi il s’était lancé dans cette batail et surtout aller rendre la vie insupportable à ces mangemorts. Un maigre sourire un peu mauvais, certes, étirait ses lèvres, la peur de la défaite ou du surnombre était loin de l’atteindre et il se pensait suffisamment capable pour au moins s’en sortir. Mais il ne fallait pas avoir des pensées défaitistes avant de commencer, c’était de mauvais augure selon. Quoi qu’il en soit son regard était perdu vers cette maison à l’apparence tout à fait normale, il ne pensait pas réellement, il regardait juste par là. Tout était noir, la présence de lumière n’était pas visible à cette distance mais cela ne voulait pas encore dire que les lieux étaient désert, peut-être un sort ou simplement étaient-ils dans un lieu sans fenêtre. La plupart du temps, si vous voyez tous les jours de la lampe dans une maison dite inhabitée vous finirez par appeler la police, alors même si ils se moquaient de ces gens, ils ne voulaient sans doute pas attirer les regards vers l’endroit ou ils logeaient. N’allant pas plus en loin en réflexion, il se retourna pour voir qu’Alaric l’avait rejoint en tenue appropriée. La question habituelle franchis ses lèvres et croyez bien que la réponse ne fut pas le moins du monde convaincante à l’ouie de l’auror. C’était cela et lui il était le ministre de la magie. Il arqua un sourcil interrogateur perdant quelques secondes se sourire franc.

-Tu veux vraiment me faire croire ça ?...Allons, si je ne sais pas voir un mensonge pareil, je peux changer de métier mais pour ma part très bien…

Oh ça oui, il avait arrêté enfin un homme qu’il traquait depuis quelques semaines et avait passé la soirée précédente en très bonne compagnie. Que soit, on s’égarait de notre sujet. Son sourire reprit place et après un regard pour être sur qu’il n’y avait pas de mouvement suspect vers leur cible, il ne peut s’empêcher d’un petit peu le chambrer. La gaîté n’était pas interdite même si un combat était imminent, c’était une manière à lui de faire descendre la pression. De toute façon si vous êtes énervé ou sous pressions, vous allez faire une boulette très rapidement, hors une erreur dans ce genre de situation n’était pas permise. Vigilance constante comme Maugrey aimait l’hurler. Il avait peut-être bien un peu décliné après toute ces années mais il en avait arrêté un bon nombre de sales types. Il releva son regard vers son ami qui répliquait enfin. Même des potions eh bien, il devait avouer qu’il n’avait rien prit d’autre que sa baguette, mais au pire il pourrait compter sur son ambidextrie et dans le pire des cas sous sa forme d’animagus.

-Ah bon tu trouves ? Tu lance des sorts sur des mannequins ?...Moi, je n’attend que ça après avoir réussis à enfin arrêter Carrington, je me sens prêt.

Il esquissa un nouveau sourire quand les choses sérieuses débutèrent sous la forme d’une question pertinente de son collègue du moment. Il repassa tout très vite en mémoire mais il dut faire un signe négatif de la tête avant de reprendre la parole pour expliquer un peu plus que par un geste.

-On ne voit rien, la maison est restée calme et sombre, pas de lumière visible ni de bruit qui en parvient mais si ils ont placés des sorts, il n’y aurait rien d’étonnant à ça. Il n’y a plus cas espérer qu’une alarme ne se déclenchera pas…Enfin, tu as raison, allons-y…A toi l’honneur.

Dit-il avec un petit geste théâtral qui à l’art d’amuser ces dames, rassurez vous il ne le draguait pas. Tout en avançant, Esteban gardait sa baguette en main, la cape voltigeait un peu tout en suivant ces pas. La maison grandissait à vue d’œil sur tout le temps ou ils s’éloignaient des maisons illuminées. Il veillait à ne faire aucun bruit ou le moins que possible puis en chuchotant, il demanda.

-Tout les deux par la même entrée ou chacun une ?

Les deux techniques avaient des avantages et des inconvénients, restait à voir ce qu’il préférait, selon lui, les deux s’équivaudrait certainement

Alaric s'en était douté que sa réponse vague sur son état émotionnel général n'allait pas convaincre son ami. Aussi, il lui sourit lorsqu'il lui répondit qu'il ne ferait pas un bon auror s'il ne savait pas détecté des mensonges aussi gros. Le professeur sourit encore plus et lui rétorqua :

- C'est pas faux... Et c'est bien si tu vas très bien alors, tout le monde est content.

Reprenant son sérieux, il chuchota à son ami, d'un ton un peu intrigué et ennuyé :

- Non, franchement, je te raconterai ça plus tard. Ce n'est pas vraiment le bon moment pour que je te raconte ce qu'il se passe dans ma petite tête...

Comme il s'en doutait, son collègue était étonné qu'il ait pensé à prendre des potions avec lui. Comme guide d'excuse, il répondit :

- Ben oui, je ne peux pas me changer en animagus moi si ça tourne mal... Et, pour ta gouverne, sache que je ne passe pas mon temps à Poudlard à enseigner. Je réalise des missions aussi pour l'Ordre... Donc, je ne suis pas trop ramolli, ça va.

Il sourit à Esteban. Alaric avait donc prévu le coup et avait préparé différentes potions : une qui, en le buvant, le rendrait gazeux. Il serait ainsi intouchable pour qui que ce soit et ne pourrait pas mourir sous cette forme. Cette potion faisant effet un bon bout de temps, il aurait le temps de s'éloigner et de se cacher avant de reprendre sa forme originelle. Il avait également confectionné un mélange qui, jeté à terre et mélangé à l'air ambiant, donnait un brouillard extrêmement dense, qui pourrait brouiller les pistes. Il avait bien sûr prévu d'autres potions mais qui étaient de moindre importance que ces deux-là. D'ailleurs, il en avait préparé en double pour son camarade, à qui il donna donc une fiole contenant un mélange grisâtre, le brouillard, et une fiole au contenu blanc, l'état gazeux. Il lui expliqua rapidement comment s'en servir et combien de temps il fallait pour qu'elles fassent effet et le temps qu'elles tenaient.

- Tiens, j'en ai préparé aussi pour toi, au cas où... Celle-ci te permettra, quand tu la boiras, de te changer en gaz. Tu seras irrattrapable par l'ennemi. C'est comme si tu étais un fantôme, tu deviens immatériel. Elle fait effet très rapidement, environ une quinzaine de secondes, et tu le restes pendant au moins une heure. Celle-ci, tu n'as qu'à la jeter par terre et un brouillard apparaîtra dans les secondes qui suivent et ne disparaîtra qu'une quinzaine de minutes plus tard.

Il écouta ensuite les divers indices que son ami avait collecté le temps qu'il arrive. Une maison tout ce qui avait l'air normal... Mais, si l'Ordre les avait envoyé, c'est qu'il y avait anguille sous roche. Aussi, il acquiesça d'un hochement de tête lorsque l'auror parla de la possibilité de sorts mis en place, qui protégeaient la maison des intrus. Il lui répondit donc :

- On n'aura qu'à utiliser le 'finite incantatem' et on saura tout de suite si la maison est protégée par des sorts ou non.

Étant désormais prêts à l'attaque et à passer à l'action, leur petite stratégie mise en place, les deux membres de l'Ordre se dirigèrent vers la maison silencieuse et obscure. Ils faisaient bien attention à ne pas faire trop de bruit et regardaient autour d'eux pour apercevoir un quelconque mouvement alarmant. Une dizaine de mètres avant la maison, Alaric utilisa sa baguette pour lancer son sort :

- Finite Incantatem!

Rien ne se produisit... Il espérait donc que ça avait marché, ou qu'il n'y avait pas de système d'alarme... Ils continuèrent prudemment, faisant toujours attention au moindre bruit et mouvement... Au final, ils arrivèrent sans encombre à la porte de devant, les gonds un peu rouillés et la porte salie. La maison avait l'air plutôt petite, sur un étage seulement, entourée des quatre côtés par des fenêtres facilement ouvrables et accessibles... Lorsque son camarade lui demanda quelle option il préférait choisir, Alaric étudia les différentes possibilités avant de répondre en murmurant :

- Je pense que le mieux serait que je rentre ici et toi à l'arrière. Et on se retrouve au milieu de la maison...

Il attendit l'acquiescement d'Esteban et attendit patiemment que ce dernier ait eu le temps de faire le tour de la maison pour rentrer par l'arrière, avant de tenter d'ouvrir la porte de devant. Bien entendu, fermée à clé...

- Alohomora, chuchota Alaric.

Il entendit un petit déclic et ouvrit alors la porte sans difficulté. Par chance, malgré les gonds rouillés, elle ne fit aucun bruit lorsqu'il l'ouvrit assez pour rentrer et referma derrière lui. Il était dans un couloir sombre qui desservait apparemment plusieurs pièces. Il s'aventura prudemment, n'osant pas utiliser le sort de lumière, par crainte d'alarmer toute la maisonnée. Il y voyait encore assez clair, ses yeux s'habituant rapidement à l'obscurité. Le couloir était vide, excepeté quelques meubles utiles dans un couloir d'entrée. Il se dirigea donc vers la première pièce sur sa droite, qui faisait en fait toute la longueur de la maison, et qui était l'endroit où avait atterri Esteban. Il le distinguait à l'autre bout de la pièce, lui faisant un signe qu'il n'y avait rien à signaler et qu'ils devaient continuer ainsi l'inspection de la maison...

Parfois, nous n’avions même pas besoin d’avoir des intuitions de génie pour voir que la personne en face de vous essayait gentiment de vous baratiner. Sachez en tout cas que c’était exactement l’impression qu’avait notre auror en entendant la réplique de Alaric. Pour en être pas convaincu, il ne l’était pas du tout. C’était un peu comme ci cela se voyait en plein sur son visage. Le pire de tout c’était qu’il l’avoua, enfin le pire c’était peut-être le mieux car après tout il était inutile de s’enfoncer quand on avait déjà découvert le poteau rose. Alors que celui-ci allait tenter une petite diversion, Esteban avait voulu reprendre la parole pour qu’il n’y aille pas le choix, mais il dut comprendre son intention car il prévenu qu’il le dirait plutôt quand tout cela serait finit, la maison inspectée. Mouis, avoir l’esprit occupé n’était pas la meilleur des choses mais après tout ils étaient ici pour savoir ce qui se passait dans cette maison, autant régler ce point d’abord. Après quelques secondes de battement, il finit par acquiescer doucement pour lui signifier son accord, bien que sa voix s’éleva pour ajouter quelque chose.

-Bien, mais tu n’y échappera pas Alaric…

Dit-il en reprenant un brin de sourire. Le tout évidement était fait sur un ton bas, il avait gardé sa baguette en main et avait finalement été étonné quand il lui dit qu’il avait prévu des potions. Eh oui, lui-même, n’avait rien prit mais en même temps mieux valait être optimiste et se dire qu’on n’en aurait pas d’utilité. Puis vient le faite de l’action de leur métier respectif, il était vrai qu’Esteban s’amusait un peu à le taquiner sur ce point et il eut tôt fait d’être rembarré dans les règles de l’art mais avec un sourire tout de même. Tout était silencieux autours d’eux, ce silence il n’y avait qu’eux qui le brisait, étrange néanmoins de ne pas entendre d’animaux, le vol d’un oiseau ou autres. Cependant, il ne s’y attarda pas beaucoup plus parce qu’on lui tendait des potions, deux pour être exact. Il attrapa avec prudence les fioles avant de regarder leurs textures comme pour chercher mentalement ce qu’elle pouvait bien contenir. Effort inutile vu que le tout lui fut expliqué.

-Parce que tu présentais que j’allais partir comme ça en oubliant le nécessaire ?Who, tu as trouvé ou ces potions ? C’est toi qui les a faites parce que tu es sur de leur efficacité ?

Il n’avait pas très envie de se retrouver en chose immatérielle toute sa vie, en même temps, ce n’était pas quelqu’un qui comptait fuir le danger, il avait quand même été dans la bonne maison pour avoir le courage et la ténacité. Quoi qu’il en soit, il était temps de cesser de tergiverser pour enfin aller faire quelque chose de constructif, c’était à dire, aller voir ce qu’il y avait à l’intérieur de la vielle bâtisse. Il fallait anticiper si on ne voulait pas se faire prendre de court, c’était pourquoi le faite de mettre une alarme était envisageable, d’autant plus que aucun mangemort n’aimerait venir se faire ennuyer alors qu’ils s’amusaient. Il ne rajouta rien, c’était une bonne chose certes, si il ne l’avait pas déclenchée avant de jeter le sort. Quoi qu’il en soit, il fallait avancer pour vérifiez cette théorie. C’est donc avec conviction qu’ils marchèrent vers cette inconnue, tranquillement, lentement. Il faisait attention au moindre mouvement aux alentours, cela faisait un peu bête traquée mais il fallait bien le prendre comme ça, ils étaient sur leurs terrains, et donc ils avaient un avantage. Il fut tiré de son mutisme et de son observation en entendant la voix de Alaric jeter le contre sort. Il avait retenu sa respiration mais rien ne se produisit. Comme l’entrée était en vue, il fallait mettre au point la dernière chose qu’ils n’avaient pas prévue, une entrée en force ou une entrée en tenaille. Visiblement, il choisit la seconde option.

-Laisse-moi un peu de temps pour rejoindre l’autre coté et tu peux entrer.

Avait-il murmuré le plus bas possible pour ne pas se faire entendre. En même temps tout semblait encore très calme, trop calme…Il préférait quand c’était un petit peu plus bruyant. Dans la pénombre grandissante, il distinguait encore bien les éléments, avec prudence il contourna le bâtiment, la baguette toujours prête à usage mais il ne rencontra aucune résistance. Cela en était presque désespérant d’ailleurs. Arrivée devant l’arrière, il trouva la porte dans un salle état, en haut les carreaux étaient cassées. En informulée, cette fois, il jeta le sort d’ouverture sur la porte qui daigna s’ouvrir en grinçant un peu. En même temps dans une baraque pareil les bruits que pouvaient produire les escaliers devaient être atroces. Il rentra et referma prudemment la porte derrière lui, question de n’avoir des assaillants que de un côté. Dans la pénombre, il resta immobile attendant de voir un peu mieux, quand finalement il distingua une silhouette, il avait relevé sa baguette mais ce ne fut que Alaric qui lui disait de continuer.

*BADABOUM*

Quelque chose venait de tomber, de sauter ou tu du moins de bouger en haut. Par pur réflexe, le brun avait relevé la tête bien qu’il sache éperdument qu’il ne savait rien voir du tout. Il essaya de lui faire signe, de continuer d’inspecter le bas avant de monter voir ce qui avait fait du bruit en haut. C’était plus prudent. Lentement, en essayant de ne pas faire de bruit, il s’était avancé vers la seule autre porte qui donnait sur la pièce que Alaric aurait atteint à sa gauche. Parvenu à l’intérieur, il scruta l’obscurité du mieux qu’il le pouvait, mais rien ne semblait venir. Il secoua la tête dans un signe négatif et montra avec sa baguette l’étage.

Comme Alaric s'en doutait, Esteban voulait qu'il lui raconte, après leur mission, ce qui n'allait pas. Le directeur de Poufsouffle hocha la tête pour lui signifier qu'il avait bien compris et qu'il tiendrait sa promesse de lui raconter ses soucis plus tard. Quand son ami l'auror lui demande d'où venaient ces potions et si elles étaient fiables, Alaric eut un sourire énigmatique et répondit, d'un ton qui se voulait mystérieux :

- Oh j'ai juste rencontré un maître en potions d'origine africaine il n'y a pas longtemps. Il me les a montré, m'a démontré leur efficacité et appris à les concocter. Celles-ci sont de moi et, ne t'inquiète, je suis sûr à 500% de leur efficacité sur le terrain!

Ils s'étaient ensuite tous deux dirigés vers la maison qui devait abriter des Mangemorts et avaient choisi chacun une entrée différente. Ils s'étaient retrouvés dans le salon, aucun bruit ni aucun signe de vie ne paraissait filtrer ici. Enfin, c'est ce qu'Alaric pensait jusqu'à ce qu'avec Esteban, ils entendent fortement un "Badaboum", comme si quelque chose ou quelqu'un était tombé... Ils étaient restés encore quelques instants en bas et avaient désormais décidé de monter au premier étage. l'auror était passé en premier et Alaric l'avait suivi. Les premières marches de l'escalier émirent des grincements bruyants, que le professeur fit taire par le sortilège d'Assurdatio. Ils continuèrent à monter dans le silence. En haut, la répartition et l'organisation des salles étaient les mêmes qu'en bas. Le couloir partait sur la gauche et sur la droite. Alaric fit un signe de tête à Esteban pour lui montrer qu'il s'occupait du côté gauche et qu'ils se retrouveraient ici si personne n'avait rien trouvé. Il laissa donc son ami partir sur sa droite et il avança prudemment dans le couloir, encore plus sombre qu'au rez-de-chaussée. Il avait trois portes à ouvrir, une face à lui, qui devait être une chambre, une à sa gauche, qui semblait être une salle de bain, et celle de droite lui paraissait être un cagibi où les gens rangeaient souvent leurs affaires de nettoyage. tournant doucement la poignée de la première porte, celle en face de lui, il entra et fit le tour de la chambre, sans rien trouver d'autres que les meubles habituels d'une chambre : commode, armoire, tables de chevet, lit, fauteuils... Il quitta la chambre, laissant la porte ouverte, et ouvrit ce qui devait être la salle de bain... Gagné! c'était bien l'endroit où les gens avaient l'habitude de se laver : une baignoire, un évier et quelques armoires et étagères pour le nécessaire de toilettes. En tout cas, il n'y avait encore rien de bizarre ici... Il laisse derrière lui la porte de la salle de bains ouverte pour ouvrir, toujours avec prudence, la dernière porte. Perdu! Ce n'était pas un cagibi mais une sorte de bureau personnel avec une bibliothèque, un divan, un ordinateur et toutes les choses nécessaires pour travailler ou se détendre... Ne voyant rien de préoccupant, il quitta le bureau et revint sur ses pas, en haut des escaliers. Il attendait le retour d'Esteban. Alaric espérait que ce dernier aurait trouvé quelque chose sinon cela voudrait dire qu'ils étaient passés à côté d'un sortilège toujours en cours... L'Ordre ne se trompait jamais lorsqu'il envoyait des membres pour visiter une habitation où logeraient des Mangemorts... En attendant son ami, Alaric repassait en revue tout ce qu'il avait observé jusqu'ici dans la maison. Quelque chose le gênait mais il n'arrivait pas à mettre la main dessus et ça commençait à l'énerver et à l'inquiéter...

Comme tout Gryffondor qui se respectait, notre cher auror n’était pas très ami ami avec les potions. Certes, il avait du réussir ses aspics et les principales qu’on devait faire dans son métier mais Esteban n’aimait pas cela du tout. Trop de puissance, trop de dégât possible, imprévisible, et pouvant se cacher absolument partout et dans n’importe quoi. De plus il avait très certainement du être aussi gentiment ou pas rabaissé par notre ancien et adoré professeur de potion de l’époque qui ne voyait que par Serpentard. Enfin tout ça faisait qu’il utilisait ces breuvages avec une grande prudence et tentait souvent de faire sans. C’était peut-être la raisons qui faisait qu’il n’en prenait que très rarement avec lui et que secondement, il posa une flopée de question à Alaric sur celle qu’il lui tendait. En plus, les effets et donc la potion en elle-même, ne lui disait pas grand-chose, il y avait encore plus de quoi être méfiant. Néanmoins, c’était avec un calme olympien qu’il avait relevé son regard vers le membre de l’ordre qui lui répondait, d’un ton pas forcément rassurant. Pourquoi avec un ton de voix pareil, il avait du mal à y croire c’était fait exprès, il n’était pas stupide à ce point mais tout de même. Il répliqua.

-Je ne veux même pas savoir comment tu as été trouver un maître africain mais d’accord d’accord, je te crois.

Il esquissa un nouveau sourire. Après les tergiversations vocales furent terminées, tout son fut même bannis parce que c’était dans un silence de plomb qu’ils se dirigèrent vers la demeure soupçonnée des mangemorts. En somme la seule inconnue était de savoir si ils étaient présents et combien ils seraient là bas, mais une chose à la fois. Avant d’anticiper un combat, mieux valait d’abord rentrer dans la vieille battisse qui semblait presque sur le point de s’effondrer, en même temps les moldus voyait l’hôpital Sainte Mangouste comme quelque chose de délabré également, cela ne voulait rien dire. Après une séparation tactique, les deux compères du moment s’étaient rejoints en bas de l’habitation. Un bruit sourd avait éclaté dans les étages ou plutôt dans le seul autre étage que contait cette maison. Il avait terminé le bas sans rien trouver ce qui devenait presque désespérant. Puis ils avaient entamés la montée de l’escalier, là le silence fut rompu de manière involontaire. Les escaliers en bois avaient la fâcheuse habitude de grincer et celui-ci ne fit pas exception, au contraire c’était encore pire vu le calme ambiant plutôt inquiétant. Arrivé à l’étage et les bruits étouffés magiquement, ils s’étaient répartit le reste. Partant donc vers la droite, le calme était toujours là mais la poussière n’était pas présente, c’était le genre de détail qui pouvait faire la différence. Il avait plusieurs portes…

Méticulosité et précision, porte par porte, pièce par pièce, il entrait. Même si à chaque ouverture une tension ou de l’adrénaline lui passait, tout retombait bien vite de déception car c’était complètement vide. Rien, ni personne, si des objets tout ce que vous pouvez retrouver dans une maison habitée. L’état était délabré mais le tout semblait encore propre, une couche de poussière n’était pas visiblement même si il marchait dans les pièces. Ce n’était pas réellement bon signe parce que de un l’ordre pouvait avoir raison mais le seul problème était ou ils sont ? Rien, il revenu vers Alaric qui l’attendait en faisant un signe négatif. Il était définitivement seul. Mais il n’aimait pas ça du tout, qu’est ce qui avait fait ce bruit, rien ne semblait avoir tombé ?

-Je ne sais pas ce qui a fait ce bruit, ni ou ils sont mais je n’aime pas ça…

Il l’avait murmuré bas par habitude plus que par crainte d’être entendu à présent. Finalement de là ou il se trouvait une fenêtre était visiblement et une ombre s’en rapprochait dangereusement. Seulement, il ne distinguait pas le moins du monde ce que c’était. Et si ‘était un piège et qu’ils avaient splendidement tombé dedans en montant à l’étage ? Ils risquaient de le savoir bien vite.

Alaric émit un petit rire lorsqu'il entendit son ami répondre qu'il ne préférait pas savoir comment il avait réussi à dénicher un maître en potion africain. Ce serait une autre histoire que le directeur de Poufsouffle aurait à raconter à l'auror... Il repensait à cela en attendant son ami qui finissait d'inspecter la maison et qui était revenu aussi bredouille que lui... Il lui chuchota qu'il n'aimait pas ça, ce n'était pas normal, avec le bruit qu'ils avaient entendu en plus... Désirant faire part de ses intuitions, Alaric lui répondit, le plus bas possible :

- Moi non plus ça ne me dit rien qui vaille... J'ai l'impression que quelque chose cloche, que je suis passé à côté de quelque chose. Mais je n'arrive pas à mettre le doigt dessus.

Au moment où il finissait sa phrase, une image lui vint à l'esprit et il se tapa le front. Mais bien sûr! Il voyait maintenant ce qui n'allait pas... Dans la chambre qu'il venait de visiter, il y avait vu un divan et quelques fauteuils. Mais que faisaient-ils là? Dans une chambre à coucher? De plus, ils dépareillaient sérieusement avec le reste de la pièce. Devant la mine décomposée d'Esteban, qui regardait quelque chose derrière Alaric, ce dernier se retourna pour voir une ombre apparaître et s'approcher rapidement de la fenêtre. Cependant, elle disparut avant que les membres de l'ordre aient pu découvrir ce que c'était. Un mangemort? Ou tout simplement un oiseau nocturne et de couleur sombre? Alaric décida d'aller vérifier ses craintes dans la chambre à coucher et fit un signe de tête à son ami, pour lui montrer qu'il avait une idée en tête et qu'il fallait qu'il le suive. Les deux compères revinrent alors sur les pas d'Alaric et ce dernier ouvrit de nouveau la porte de la chambre, avec moins de prudence puisqu'il l'avait déjà visité. Les fauteuils et divan étaient toujours là, à leur place. Il lança alors le sort :

- Finite incantatem!

Les fauteuils et divan étaient bien des leurres, une métamorphose pour être plus précis. Ils bougèrent et se transformèrent, révélant quatre mangemorts, dont une qu'il ne connaissait que trop bien. Alaric ne réagit pas tellement il était stupéfait et étonné par ce qu'il avait devant les yeux...

Le danger pouvait survenir à tout moment et venir d’un peu partout et ce malgré qu’ils avaient fouillé les pièces précédemment, on n’était jamais trop prudent, une pièce cachée, un livre à bouger pour atteindre une planque, une chemine reliée au réseaux toute ces choses étaient imprévues elle aussi. En tout cas, il avait regardé un peu partout mais mis à part que la maison était propre, elle semblait vide de toutes âmes. C’était pourquoi il était revenu vers son collègue du moment en secouant la tête pour signifier que lui non plus n’avait rien trouvé de bien intéressant, ce qui dans un certain sens était complètement désespérant. Après tout en venant pour cette mission, on s’attendait plus à de l’action, un petit combat, être utile et non pas briller par le faite de ne rien trouver, c’était peu clément. Néanmoins de nombreuses chose le dérangeait dans cette maison à commencer par cette absence de poussière, des meubles en haut et surtout ce bruit qu’il avait perçut juste avant, il avait eu beau regarder rien n’aurait pu justifier à son ouïe se son. C’était pourquoi il avait reprit la parole vers Alaric qui lui répondit toujours en chuchotant aussi.

-Dans ce cas le mieux c’est de refaire le chemin inverse…

Pour retrouver là ou on avait la désagréable sensation, pour lui c’était présent depuis qu’on avait mit les pieds dans cette vieille battisse. Quoi qu’il en soit, son regard fut rapidement attiré par la fenêtre qui se trouvait derrière le professeur de Poudlard, il fixait d’un visage un peu étrange car il ne définissait pas ce qu’était cette tache sombre qui se mouvait dans leur direction. Il avait resserrer instinctivement la prise sur sa baguette et son bras se tenait près à faire un quelconque mouvement. Cependant rien ne se produisit et tout reprit dans le calme. Il attendit quelque seconde avant de voir Alaric lui faire signe, ce qui le sortit de son inspection mentale. Il le suivit sans broncher en direction de ce qui devait être la chambre à coucher, grandement meublée peut-être même trop. Il l’entendit prononcer la formule et là surprise tout se mobilier n’en était pas le moins du monde. L’incompréhension, la surprise et puis la neutralité voila ce qui défila sur son visage. A peine ayant reconnu les formes qu’il ne se fit pas prier pour viser le tas de mangemort. De toute façon, eux il mettrait sa main à couper qu’il n’allait pas hésiter deux secondes non plus.

-Expulso…

Murmura t-il bien que ce n’était pas nécessaire avant de se remettre de l’autre côté de la porte pour avoir un semblant de protection, seulement Alaric ne bougeait pas, il le tira en arrière avec force.

-Mais qu’est ce que tu fiche, tu veux te faire tuer ou quoi ?

A vrai dire, il ne semblait pas avoir vu ce que son compatriote avait remarqué. On aurait dit qu’il avait vu un fantôme. Quoique les fantômes n’essayaient pas souvent de vous tuer.

Lança t-il au hasard.

Toujours sous le coup de la surprise, du choc et de l'émotion, Alaric ne réagit pas du tout. Il entendit comme à travers un brouillard très épais Esteban lancer un sort et le tirer en arrière pour le mettre à l'abri. Ce fut lorsqu'il cria ces paroles que l'enseignant reprit peu à peu ses esprits :

-Mais qu’est ce que tu fiche, tu veux te faire tuer ou quoi ?

Bien sûr que non, il ne voulait pas mourir. Mais Esteban n'avait pas dû reconnaître la silhouette si familière et qui avait été si chère au cœur d'Alaric : Isobel... Ainsi, ses recherches avaient été bonnes et ses craintes fondées... Elle était passée du côté des Mangemorts et de ce Voldemort de pacotille! Une réelle peine, douleur se mêla rapidement à de la vengeance, de la rage et de la colère. Il se demandait comment il pouvait ressentir autant de choses en même temps, et surtout des émotions aussi violentes! Qu'allait-il faire maintenant? Il ne voulait pas se battre contre elle, elle était, est et resterait son premier grand amour... Mais, en même temps, elle était avec les forces du Mal désormais et avec le retour imminent de l’Élu, il ne pouvait pas prendre de risque inutile en laissant des Mangemorts s'en tirer si facilement. Se rendant compte, avec difficulté, que son ami continuait à se battre pendant qu'Alaric était perdu dans ses pensées, il décida de lui dire tout de suite pourquoi il n'avait pas réagi. Cela aiderait Esteban à comprendre et à combattre. Par dessus le tumulte bruyant qu'on entendant dans la chambre, le membre de l'Ordre cria :

- Isobel! C'est Isobel qu'il y a là-dedans, dans cette chambre!

Il réfléchit aux trois autres Mangemorts qu'il avait aperçus mais ne les connaissait pas vraiment. Serrant fortement sa baguette, il cria à son ami :

- Essaye de ne pas la toucher! Je m'en occupe! Il me faut des explications!

Passant la tête pour voir la chambre, il sentit un sort le frôler de près lorsqu'il lança un sort d'entrave à sa femme... Ne voulant pas laisser Esteban se charger seul des trois restants, il lança donc le sort de "petrificus" à l'un d'entre eux.

Après un instant de stress momentané causé par quelques chose de toujours identifiés qui fonçait droit vers la fenêtre le calme déjà régnant c’était remit de plus belle. A croire qu’il n’y avait que ça, hors si eux deux étaient là c’était que quelqu’un à l’intérieur de ce bâtiment avait du attirer l’attention d’une manière ou d’une autre et entendre les mouches voler n’étaient pas vraiment sa façon de comprendre qu’il y avait de la vie. Quoi qu’il en soit ce petit instant de battement ne dura pas bien longtemps car Alaric qui suspectait quelque chose sans parvenir à mettre le doigt dessus sembla tout d’un coup s’animer et se diriger vers une pièce qu’il avait déjà du inspecter auparavant. Lui, il le suivit sans réellement comprendre ce qu’il voulait lui signaler, son regard brun se portait vers la pièce, vers les nombreux objets qui la meublait. Cependant, l’auror n’eut pas le temps de réaliser quoique se soit que son ami avait lancer la formule qui annulait tout sortilège ou enchantement présent, enfin une bonne partie du moins. Quel ne fut pas sa surprise quand cela fonctionna et que les objets reprirent forme une humaine, au moins une chose de sur il préférait passer le restant de sa vie dans la peau d’un animal plutôt que de devoir rester un fauteuil quelconque. Malgré la rapidité de la scène, Esteban ne perdit pas une seule seconde et lança le premier sort qui lui vient à l’esprit espérant ainsi les surprendre assez pour pouvoir ne plus être une cible complètement à découvert. Ne voyant pas le professeur bouger, il l’avait tiré en arrière tout en s’insurgeant un peu contre lui pour le faire réagir. Rien n’y faisait pour le moment, il continua de lancer les sorts à l’aveugle derrière la porte, mais les voix s’élevaient et les sorts aussi, le mur ne sera bientôt plus leur refuge. Alors qu’il s’apprêtait à relancer d’autre chose enfin la voix d’Alaric se fit entendre.

-Isobel ? Elle est avec eux ?

Répéta un peu étonner l’homme qui ne devait pourtant pas se laisser déconcentrer, ce n’était pas le moment de flâner, pendant une batail ou en plus vous êtes en infériorité numérique. Un expulso du s’écraser contre leur parois car il formula tout juste le protégo alors qu’il était repoussé contre l’autre mur dans un petit son étouffer. Il voulu lui répliquer quelque chose mais il partait enfin à l’assaut. Il reposa son regard vers lui.

-Accroche-toi on descend.

La pièce d’en dessous était plus grande, ça leur offrirait plus de possibilité, il point le sol entre la porte de la pièce avant de prononcer un bombarda. Au grand maux, les grands remède, à peine ça fait qu’il sentit le sol se dérober sous ses pieds, le bois de la maisonnée n’allait c’était sur pas y résister. Il tenta de ralentir sa chute mais bien trop court pour sa il retomba lourdement sur le sol, toussant faiblement de la poussière dégagé.

Lança t-il dans se nuage de fumée.

A peine Alaric avait-il eu le temps de lancer ses sorts que son ami l'auror l'avait prévenu qu'ils descendaient et qu'il devait s'accrocher. Il ne mit pas longtemps à comprendre le stratagème d'Esteban et la trouva fort appropriée dans ce contexte d'infériorité numérique. Ainsi, tous s'étaient retrouvés dans la grande salle du rez-de-chaussée, les membres de l'Ordre ayant un peu mieux atterri que les Mangemorts qui avaient été victimes de l'effet de surprise. Son ami continuait à se battre comme un forcené et lui continuait à lancer des sorts sur Isobel et un Mangemort inconnu, mais toujours des sorts qui ne visaient pas à les tuer. Juste à les blesser ou les étourdir. Il fallait en prendre le plus possible vivants pour l'Ordre qui devait bien extraire des informations essentielles de le bouche de quelqu'un... Enfin, il ne sut combien de temps était passé mais les bruits de sort diminuaient, leur intensité également. Les Mangemorts commençaient à faiblir, ce qui était bon signe. Esteban avait réussi à neutraliser un adversaire, tout comme Alaric qui ne s'occupait plus que d'Isobel. Ce fut finalement avec un sort d'entrave qu'il réussit à neutraliser son ex-femme à laquelle il retira tout de suite sa baguette. Il n'en restait plus qu'un et Esteban avait le dessus, Alaric décida donc le laisser finir seul son travail, avant d'interroger Isobel et lui demander des explications claires et franches. Il ne fallut que quelques instants de plus à Esteban pour envoyer au tapis son adversaire et rejoindre son ami dans la pièce à côté, où il avait emprisonné Isobel. Avant de commencer son "interrogatoire", il s'inquiéta tout de même auprès de son ami :

- Ca va? Tu n'es pas blessé?

Alors qu'il disait cela, il se rendait compte que la grande salle était complètement dévastée et il sentit un liquide chaud couler de son épaule sur son torse. Apparemment, lui avait été touché, mais il ne savait par quoi ni par qui. Heureusement, ça n'avait pas l'air grave, se disait-il alors qu'une auréole rouge commençait à se dessiner sur sa chemise de couleur marron foncée...

La douce sensation que faisait l’adrénaline en passant dans vos veines, la douce chaleur de stress qui vous envahissait dans une situation qui venait complètement de vous échapper tellement elle était surprenante, mais néanmoins l’auror n’y perdit pas pied. Ce n’était pas le moment et encore moins l’instant que pour flâner dans ses pensées, chose qu’il appliqua au pied de la lettre en se concentrant exclusivement sur le combat. De toute façon connaissant la plupart des mangemorts soit ils blessaient et parfois devaient s’en aller, soit il vous tuait. Ou alors il vous ramenait dans les prisons sans doute de la plaque du ministre de la magie du moment pour avoir des informations sur l’ordre du phénix et vous finissez quand même de la même manière par la mort après de nombreuses heures de tortures. Alors comme aucunes de ces solutions ne le tentait particulièrement ou tu du moins que très très moyennement, Esteban, se lança à fond dans son combat, laçant sort sur sort, ne prenant pas réellement le temps de réfléchir à comment et qui il les envoyait. Il était en surnombre, on ne devait pas lésiner. Après avoir réussi à tirer de sa torpeur son collègue à la vue de son ex-femme dans le camp adverse, il lui annonça son stratagème de manière clair mais l’effet de surprise serait quand même du rendez-vous. À peine, l’avait-il prévenu, qu’il avait pointé le sol de l’étage de sa baguette et avait prononcé le bombarda. Sous la puissance du sortilège, le plancher céda littéralement envoyant les 6 combattants dans la pièce juste en dessous sans la moindre douceur et avec plein de poussière.

Son rétablissement là-bas en bas, ne fut pas de toute beauté bien au contraire, il sentit sa cheville le faire souffrir avec force mais sur le coup, c’était loin d’être la préoccupation qui atteignait son cerveau, il avait réussi à en immobiliser un seul et regardait de quelques regards le combat coloré qui se livrait juste à côté de lui. Alaric se déchaînait mais gérait aussi bien que lui les deux adversaires dont il avait hérité involontairement. Il vit qu’il eut le dessus sans les tuer et les emmener un peu plus loin. On n’allait pas nier que l’ancien gryffondor commençait un petit peu à fatiguer dû à l’intensité et à la douleur qui commençait à irradier de ces membres à cause des encaissements à répétition. Il sentit finalement, un sort passer près de lui, son épaule fut entaillée et du sang commença à y couler. Le prenant de court il l’envoya valser droit dans le mur qui cette fois était en pierre. Aucune chance pour l’homme, il ne fut assommé net. Esteban lança un sort qui enroula des cordes pour l’attacher et éviter qu’il s’en aille, il prit sa baguette et le laissa là. Il se dirigea vers la pièce où étaient à présents Alaric et trois des mangemorts qui venaient de les attaquer. Au moins l’ordre avait raison, il y avait bien du monde ici. Il entendit sa question et posa son regard noisette vers le professeur de Poudlard. Il s’inquiétait de lui alors que lui-même était dans un sale état, du sang continuait de couler chez lui aussi. Il revient à sa hauteur, laça un regard aux autres personnes et reprit la parole.

-Rien de bien grave par rapport à d’autres, moi ça peut attendre et toi ?

Dit-il comme réplique même si ce n’était pas vraiment le lieu ni l’endroit, on ne savait pas ce qui pouvait arriver.

-Je crois que tu vas te faire une joie de commencer non ?

Oh oui, certainement, un sourire cette fois un peu inquiétant revient sur ses lèvres. Oh il était du bon côté c’était vrai mais il n’avait jamais dit qu’il n’utiliserait pas la même méthode que les ennemis. Après tout pourquoi ne pas jouer avec les mêmes règles n’est ce pas. Néanmoins, sans doute que Alaric ne serait pas de cet avis vu toutes les précautions qu’il avait pris dans ces sorts lancés alors il attendrait de voir si cela marchait sinon, ça allait devenir moins agréable pour certains des protagonistes d’ici.

Lorsque son ami pénétra dans la pièce, Alaric se rendit compte qu'il était blessé mais Esteban le rassura, lui assurant que ce n'était pas grave et que cela pouvait attendre. Le professeur de Poudlard sentait une douleur lancinante se réveiller dans son épaule, le sang continuant de couler et de tâcher sa chemise. Il remua le bras avec une grimace et répondit :

- Moi aussi ça peut attendre! De toute façon, c'est maintenant que je veux des réponses!

Puis, l'auror lui céda la place pour débuter les interrogatoires. Voilà pourquoi Alaric n'était pas devenu Auror. Certes, ce n'était que justice d'infliger une torture à ce genre de "personnes" que sont les Mangemorts. Mais le Directeur de Poufsouffle avait toujours du mal à appliquer ce genre de torture seulement pour acquérir des informations. Ce n'était pas du tout son style et il n'aimait pas cela. Et, surtout, il ne s'imaginait pas faire endurer pareil supplice à son ex-femme, même si sa vie était devenue un véritable enfer à sa disparition... Il répondit donc à Esteban :

- Désolé, mais je crois que je vais faire passer mes intérêts personnels avant le boulot, pour une fois... Je vais m'occuper d'Isobel. Tu peux t'occuper des autres, s'il te plaît?

Alaric pensait que son ami serait plus qualifié que lui pour soutirer des informations aux Mangemorts. En même temps, il n'avait qu'une idée en tête : parler avec Isobel pour comprendre pourquoi elle avait fait ça... Il s'approcha de la femme brune au visage froid et au regard glacial, qu'il ne reconnaissait aucunement comme étant le premier Amour de sa vie... Il avançait lentement, sa baguette magique baissée pour montrer qu'il n'avait pas l'intention de lui faire de mal. Il ne dit qu'un seul mot auquel il attendait une longue réponse :

- Pourquoi?

La femme lui lança un regard étonné, ne comprenant pas où il voulait en venir. Puis, elle comprit et un sourire sadique s'afficha sur son visage :

- Mon pauvre! Tu n'as donc pas encore compris?! Tu n'as été qu'une mission pour moi! Ma première mission assignée par le Seigneur des Ténèbres! Quoi de mieux comme source d'informations qu'un mari amouraché, membre de l'Ordre du Phénix, qui fait entièrement confiance à sa femme? Oh, bien sûr, le Seigneur des Ténèbres m'avait dit que je ne deviendrais qu'une Mangemort, avec la Marque des Ténèbres, que si ma mission était un franc succès! Et tu peux constater que ça a été le cas!

Alaric comprenait tout à présent, toutes les pièces du puzzle étaient en train de se mettre en place dans son crâne tandis que Esteban s'occupait des autres Mangemorts...

Le meilleur dans ce genre de combat était généralement le finale, et là il doit dire qu’à eux deux ils en avaient magistralement terminé avec ses quatre concurrents pris par surprise. Alors qu’Alaric emmenait les trois mangent morts hors combats dont son ex-femme, Esteban la cheville sans doute tordue envoya littéralement valsé contre le mur le dernier des combattants qui fut assommé net. Prenant ces précautions au cas où, il se réveillerait, il le ligota et lui confisqua sa baguette avant de le laisser là. Il risquait de toute façon de ne pas être utile pour la simple et bonne raison qu’il était dans le coaltar, on pourrait certainement le réveiller par un où l’autre sortilège mais il avait fort à parier qu’il devait y avoir gagné une petite commotion et il n’était pas médicomage alors ils verront bien ce qu’ils feront d’eux par la suite. Rejoignant l’endroit où l’action principale allait se dérouler, c’était d’ailleurs une des seules pièces encore entières de la demeure, son collègue du moment et professeur à Poudlard s’enquit de sa santé. Une cheville foulée, des douleurs ou courbature ainsi qu’une épaule en sang, il avait connu pire et il ne comptait pas laisser cette chance passer. Il le rassura avant de lui retourner la question alors que son regard se portait sur les trois protagonistes, deux hommes et une femme certainement pas en plus bel état que les deux membres de l’ordre du Phoenix. Ah la réplique, l’auror acquiesça volontairement, il pouvait comprendre et lui aussi les voulait au plus vite, bon certainement pas pour les mêmes raisons que lui, mais que soit. Sachant également ce qui lui tenait à cœur il lui proposa de commencer cet interrogatoire, bien qu’il était loin de s’imaginer que cela le mettait dans l’embarra. Lui n’avait pas eu ce problème, oh vous pouvez croire qu’il aurait pu tourner du mauvais côté mais non. Il n’infligeait rien à des innocents mais ceux-là étaient tout sauf innocent, le ministère lui-même était contre ces méthodes mais bizarrement dans les cas d’urgence on le laissait faire et il dormait très bien la nuit. Néanmoins, il comprit une partie de son malaise quand il répondit. Il l’aurait su il n’aurait rien dit, tentait t-il encore d’épargner son ancienne épouse alors qu’elle avait rejoint l’autre camp ?

-Mais certainement…

Dit-il avec un sourire qui devrait être très peu encourageant pour les deux autres hommes qui pourtant ne firent que lui lancer un regard parfaitement assassin. Il s’en moqua éperdument, ramenant les deux autres par son côté d’un coup de baguette, se désintéressant pour le moment de de la conversation entre les deux autre, Esteban se rapprocha finalement avant de parler bas pour qu’il l’entende quand même.

-Bon je vais être clair, soit vous répondez bien gentiment à mes questions, soit vous aurez le plaisir de connaitre les mêmes douleurs que vous infligez à ces pauvres gens.

-Ah aha, tu crois vraiment qu’on va te croire ?

Un coup de pied vola droit dans son tibia

-Si tu as un tant soit peu un esprit de survie, oui…

-Qui le dit ?

-On verra...

Un sortilège fusa, rien de méchant enfin trop méchant pour le moment néanmoins quand il entendit les paroles sortir de la bouche d’Isobel, il avait stoppé net alors que l’autre desserrait un peu les dents pour respirer sans exclamer la souffrance de peu de temps auparavant. Voilà qui le confortait dans l’idée de ne jamais rester avec une femme plus longtemps que nécessaire tient. Il posa son regard noisette vers Alaric pour voir sa réaction. Alors qu’un sourire allait naitre chez un mangemort, il n’en eut pas le temps qu’un Doloris lui tomba dessus. On ne se moquait pas de son ami, non mais… D’accord c’était un impardonnable mais c'était des reproches qu’on lui faisait souvent.

Alaric était complètement abasourdi. Il avait entendu comme à travers du coton Esteban lancer un sort impardonnable à un Mangemort. Lui qui était du côté de la Justice et de la non violence ne s'en préoccupa même pas. Certains moments de sa vie de couple lui revinrent en mémoire et défilèrent devant ses yeux : leur mariage, la nuit de noces, la lune de miel ainsi que d'autres scènes moins éloquentes de la vie de tous les jours. Comment avait-il pu être aussi aveugle et ne rien voir ? Comment pourrait-il à nouveau faire confiance à une femme après cette révélation ? Il reprit peu à peu pied dans la réalité. Maintenant, il avait envie de faire souffrir Isobel autant qu'il avait souffert. Une rage et une colère montèrent en lui exponentiellement, ce qui le dérouta quelque peu puisqu'il n'avait pas pour habitude de ressentir des émotions négatives si fortes... Il releva sa baguette, la pointant vers celle qui avait été sa femme, et dit sur un ton menaçant :

- Maintenant, tu vas me dire tout ce que tu sais !

La Mangemort lui rit au nez. Elle rappela au Directeur de Poufsouffle la fameuse Bellatrix Lestrange ! Aussi folle, cinglée et cruelle ! C'est-à-dire tout le contraire de la personne qu'il avait aimée. Il lui lança donc un sort :

- Diffindo !

Expert en sorts d'attaque, puisqu'il enseignait les cours de défense contre les forces du mal à Poudlard, il s'était arrangé pour que le sort ne fasse que des blessures physique pas très graves. Elles n'allaient pas entraîner d'hémorragie ni la faire partir dans l'inconscience. Mais il avait fait en sorte qu'elles l'atteignent à des endroits sensibles et qui fassent très mal. Elle émit un grognement de douleur, ne voulant certainement pas faire plaisir à ses adversaires... Alaric reprit :

- Je veux savoir qui transmet Ses ordres ! Qui était votre cible ?!

Isobel souriait et visiblement elle n'allait pas répondre. Aussi, Alaric utilisa un sort de blessure plus puissant et son ex-femme laissa échapper un cri de douleur. Il voulait savoir qui était le messager de ce fichu Voldemort et quelle était la cible du Mage Noir et de la mission qu'Alaric et Esteban avaient fait tourner court...

- Arrête ! Arrête ! Je vais parler !

Alaric fut surpris : il pensait avoir plus de difficultés à extorquer des informations à Isobel. Il était étonné mais se tourna vers son ami auror pour l'avertir :

- Viens par ici ! Nous allons voir droit à un scoop apparemment...

Interroger des témoins n’était jamais une partie de plaisir, c’était compliqué et demandait un savoir-faire ou des arguments de poids. Lui il avait un peu des deux, en tant qu'auror dans le temps où Voldemort n’était pas au pouvoir on apprenait beaucoup de choses, comme essayer de faire avouer les gens, la plupart du temps ces techniques se basaient sur la bonne maitrise de la langue, frapper et appuyer là où cela faisait mal. Ou alors cela consistait à générer la peur chez les victimes pour qu’elles cèdent. Briser une personne était bien plus difficile qu’il n’y paraissait mais depuis cette période, Esteban ne prenait plus de gants, c’était aux dents pour dents et œil pour œil, c’était peut-être d’ailleurs un point qui faisait qu’il gardait son job malgré que plusieurs personnes soient au courant de sa véritable allégeance et que celle-ci n’allait pas à celui qui dirigeait la population pour le moment. Quoi qu’il en soit, le brun n’avait pas réfléchi avant de lancer ce sortilège impardonnable sur le mangemort qui allait rire des paroles que lançait l’ex-femme de Alaric. Par la suite, il ne mit pas longtemps avant de percevoir très vite les gémissements de douleur s’échapper de ces lèvres et de le voir se tortiller sur le sol. Ce qui eut pour effet bénéfique de le faire cesser son visage joyeux et également de faire perdre un peu l’aplomb à l’autre qui ne le croyait certainement pas capable de faire cela. Comme quoi avec lui il ne fallait pas se fier aux apparences. Il était du bon côté mais il avait ces défauts dont celui là et celui d’être un dragueur invétéré. Il entendait qu’en bruit de fond tout ce que faisait son collègue, collègue qui semblait d’ailleurs être passer à l’offensive aussi vu qu’il lui semblait avoir perçu un diffindo. Par la suite Esteban fit un mouvement de baguette, il releva son sort et le mangemort put essayer de se relever rapidement mais il n’en semblait pas capable.

-Tu as saisis ou tu en veux encore ?
-…
-Bien on dirait que vous apprenez vite, alors quel était votre but en venant ici ?....Je n’aime pas le silence !

Mais rien de plus ne semblait lui venir. Très bien tant pis pour eux. Il avait plutôt l’air impressionnant avec une carrure pas si petit bien que le tout était un peu entaché vu qu’il se retrouvait à boitiller à moitié et son épaule continuait de saigner tranquillement. Enfin, il se doutait pour avoir connu pire qu’il n’allait pas se vider de son sang mais il devra certainement aller faire un petit tour à Sainte-Mangouste par la suite, à la fin de tout cela. Seulement, cette finalité ne semblait pas vouloir leur sied vu que rien ne venait. Il pointa sa baguette vers le troisième mangemort et l’envoya contre le mur, le ligotant au passage au niveau de la gorge et rétrécit après doucement la taille des cordes, en somme ça faisait un peu comme un étouffement. Même si le profond dédain et la haine se lisaient sur son visage, la panique semblait commencer à venir et lui il continuait. Il n’avait pas l’intention de le tuer mais si c’était cette crainte qui revenait, il allait l’utiliser au maximum. Il était peut-être brutal de décoffrage mis pour les criminels seulement. Isobel sembla sous le point de révéler tout. Sauvé par le gong dommage. En moins de temps qu’il ne fallait pour le dire le troisième était à nouveau libre de ces mouvements et semblait lentement porter ses mains sur sa gorge pendant que le deuxième se relevait péniblement vu qu’il pouvait à nouveau avoir le contrôle de son corps.

-J’espère qu’elle saura à la hauteur de ce qu’on attend.

Grogna-il. Un rôle voila ce que l’auror était entrain de jouer pour le moment. Ce même costume que tout le monde pensait faire mais que personne ne voulait s’abaisser à faire. Il se désintéressa de ses deux victimes pour revenir vers la femme et son ami sur qui il porta un léger regard attentif. Maintenant toujours du coin de l'œil il jeta un regard aux deux autres au cas où ils tentaient quelques choses ou voulaient prendre la poudre d’escampette. Bien que leur état était aussi pitoyable que le leur et qu’ils n’avaient pas non plus leurs baguettes. C’était plutôt un temps de répits à son humble avis.

-Alors ?...

Il attendit, ramenant son regard brun vers elle. Si c’était une connerie, il ne savait pas comment Alaric allait réagir. Il semblait sur le point de péter complètement une case ou plutôt de déverser une dose incroyable de colère, c’était la première fois qu’il le voyait dans cet état-là, lui qui d’habitude était plutôt plus assagi et moins impulsif que lui-même.