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 | Sujet: Retour vers le futur  Mer 10 Aoû - 15:06 | |
| Sujet du test : Tu te fais tuer par Voldemort mais au lieu d'arriver ici, en 2014, tu te retrouves au temps de Louis XIV, le roi soleil. Décris ton impression et une journée à la cour du roi soleil, comment tu t'en sors dans un temps où tu n'es pas sensé être.
1998, Poudlard, Grande salle : Harry Potter se bat en ce moment-même contre Voldemort pour sauver sa vie et celle de ses amis et du monde magique en général. Ayant trouvé et détruit tous les horcruxes réalisés par le Mage noir, l'Elu pense avoir une chance de le vaincre, même s'il sait que ce sera difficile. Mais il est obligé : "aucun des deux ne peut vivre tant que l'autre survit". Ils étaient face à face dans la Grande Salle du Château quand, au même moment, Voldemort avait lancé son "Avada Kedavra" et Harry son "Expeliarmus". Il avait senti de nouveau dans sa baguette une force puissante, un filet rouge sortait de son extrémité, combattant le filet vert sortant de la baguette de Voldemort. Tout s'est passé extrêmement vite et Harry n'a rien compris. Il se souvint avoir lâché prise et vu le sort arrivé sur lui et le frapper de plein fouet. Après, ce fut le trou noir...
1698, France, Versailles : Harry se sentait tout étourdi quand le soleil le réveilla. Il ressentait une forte douleur à sa cicatrice et avait la tête qui tournait alors qu'il ouvrait les yeux. Il découvrit qu'il était allongé dans une meule de foin, dans un coin de rue désertique. Complètement désorienté et ne sachant pas ce qu'il faisait là, il se leva pour chercher après ses amis. Les seules choses qui lui revenaient en mémoire, c'étaient son combat contre Voldemort et ses amis autour de lui en train de se battre contre les Mangemorts à Poudlard. Il devait savoir ce qu'il s'était passé, comment ses amis allaient et comment il s'était retrouvé ici. Avait-il réussi à vaincre le Mage noir? Ce fut sur ses pensées qu'Harry frotta un peu ses vêtements, un tee-shirt rouge foncé et un jean bleu, tentant de les rendre plus propres. Il découvrit en même temps qu'il n'avait pas sa baguette et se demandait où elle était passée. Décidément, il se posait beaucoup trop de questions et décida d'en chercher les réponses en se dirigeant vers une grande rue où beaucoup de gens passaient. Il ne vit alors que maintenant que les rues étaient bizarres, toutes pavées, et non goudronnées comme il en avait l'habitude. Les maisons autour de lui étaient petites et les murs en étaient sales. Arrivant à la jonction de la ruelle désertique dans laquelle il venait de se réveiller et de la grande rue passante, il se rendit compte de façon flagrante qu'il avait un sérieux problème : les gens ne parlaient pas anglais, étaient vêtus de haillons, comme au 16°-17° siècle et le regardaient bizarrement. Baissant les yeux pour trouver ce qui clochait chez lui et ce qui était montré du doigt par les passants, il vit à terre un journal replié. S'agenouillant pour le prendre et le regarder, il fut stupéfait de ce qu'il découvrit : un journal de France, plus précisément de la région versaillaise, et qui datait du 31 Juillet 1698...
Sur le coup, Harry fut complètement bouleversé et déboussolé : comment se faisait-il qu'il était ici? Trois siècles avant sa naissance? Pourquoi? Est-ce-qu'il pourrait à jamais retrouver son temps et ses amis? D'un autre côté, il réfléchissait et se disait, qu'au moins, il avait la "chance" de parler plutôt bien le français et de connaître assez bien l'histoire de ce pays. Il savait donc qu'il était tombé à l'époque du Roi-Soleil, Louis XIV... Toujours agenouillé, Harry ne vit pas que quelqu'un approchait. Ce n'est que quand il releva ma tête qu'il se retrouva nez à museau : un cheval blanc était devant lui, un homme habillé de façon militaire et avec une épée le montant. Harry se releva tout à fait, comprenant désormais pourquoi il était montré du doigt et pourquoi il faisait scandale : ses vêtements m'avaient trahi tout de suite... L'homme qui se tenait sur le cheval avait une trentaine d'années, les cheveux longs et bouclés, une petite barbichette, et une croix blanche spéciale sur son costume bleu foncé. Harry avait déjà vu ce genre de costume dans des films historiques et devina qui lui faisait face.
*Eh bien, maintenant, j'ai affaire en plus à un Mousquetaire... Me voilà bien parti....*
L'homme lui demanda ce qu'il faisait là, habillé de cette façon. Bien entendu, Harry ne savait pas quoi répondre. De plus, il savait, de par les films et les écrits qu'il avait lus, que les Mousquetaires étaient souvent dignes de confiance, intègres et ne se moquaient jamais de qui ou de quoi que ce soit. Se disant également qu'il devrai bien trouver un moyen pour revenir dans son temps, il décida de jouer franc jeu avec le mousquetaire. Il commença à parler tant bien que mal en français, son accent anglais se faisant tout de même entendre et ressentir :
- Vous ne me croirez jamais mais je ne sais pas du tout ce que je fais là... Je sais que je ne suis pas à place ici... A cette époque... Je pense que vous devriez m'emmener avec vous, voir quelqu'un de qualifié...
Harry ne pouvait pas vraiment en dire plus avec le monde qui commençait à s'amasser autour d'eux. Il savait également qu'avec si peu d'informations, le mousquetaire ne pourrait pas faire grand chose, alors il reprit :
- Pour vous convaincre, je dois vous parler en privé.
Le mousquetaire jaugea Harry du regard : il voyait très bien que son possible sauveur se demandait s'il était fou ou s'il disait vrai, s'il pouvait lui faire confiance. Apparemment, Harry passa le test puisque le mousquetaire lui tendit une main gantée pour l'aider à se hisser derrière lui, sur le cheval. Faisait de la place autour du cheval, le mousquetaire le lança au galop. Harry s'accrochait du mieux qu'il pouvait et se demandait où ils se rendaient. Peut-être au final que le mousquetaire cherchait juste à l'amener en prison... Mais Harry fut soulagé lorsqu'il vit que le cheval se dirigeait vers des grilles en or, encerclant un magnifique château, celui que tout le monde connaissait : Versailles. Les grilles s'ouvrirent devant eux, les laissant passer, les gardes regardant Harry tout de même avec insistance. Le mousquetaire mena le cheval vers les écuries et aida Harry à descendre. Il se tenait devant lui alors qu'il lui disait s'appeler Aramis et était prêtre exorciste.
*Ah! Un exorciste! Il a peut-être donc des contacts avec le monde magique...*
Aramis reprit la parole, disant à voix basse pour que personne ne les entende :
- Comme tu as dû le deviner, j'ai donc un certain don pour découvrir quand quelqu'un me ment et distinguer celui qui est sincère. Or, c'est ce que j'ai vu chez toi. Par ailleurs, selon ce que tu as dis et tes vêtements, je dirais que tu viens du futur... Mais explique-moi tout de ton arrivée. Je pourrais peut-être t'aider d'une façon ou d'une autre.
Harry était toujours comme ça, depuis tout petit : même dans les épreuves et les malheurs, il avait toujours eu beaucoup de chance. Comment aurait-il réussi à passer ses sept dernières années sinon? Aussi, il prit le choix de croire Aramis et de tout lui raconter sur ce qu'il se souvenait juste avant son réveil et sa petite découverte sur le journal, sa stupéfaction en voyant en quelle année il était atterri et son espoir de retrouver un jour son temps. Aramis l'écouta sans sourciller, ni broncher. Après avoir raconté ces événements, il y eut un long moment de silence qu'Aramis brisa pour dire :
- Je pense connaître la personne qui pourra t'aider. Seulement, le temps que je la trouve, que je la convainque et que je la ramène ici, il me faudra bien une journée. Ce que je vais faire, c'est aller te chercher des vêtements dignes de ce nom et tu n'auras qu'à te mêler aux serviteurs du château. Ils sont tellement nombreux que tu passeras inaperçu, si tu as les vêtements adéquats. Attends-moi ici, je reviens rapidement.
Harry avait hoché la tête pour montrer au mousquetaire qu'il était d'accord tant qu'il pouvait partir d'ici et retrouver son époque. Il regarda Aramis partir et l'attendit quelques minutes. Il revint rapidement avec des vêtements à sa taille : un pantalon de toile noire, une tunique longue blanche... Il se dévêtit et se rhabilla rapidement, mettant ses vêtements habituels dans un sac de toile qu'Aramis lui avait apporté. Il lui dit, montant son cheval, prêt à partir :
- Il est environ midi. Je serais de retour avec la personne salvatrice pour le repas de ce soir. En attendant, fonds toi dans la masse et fais exactement comme les autres serviteurs.
Harry le remercia et partit en direction de la porte des serviteurs qu'Aramis venait de lui montrer. Tout se passa plutôt bien. On ne l'avait pas remarqué, il avait servi le repas et le goûter à la table du roi à quelques uns de ses invités. Il en profita pour tout observer : sa curiosité sur cette époque était étonnante et il voulait profité de cette expérience malgré tous les inconvénients qu'elle entraînait. Il reconnut facilement Louis XIV, par sa perruque blanche bouclée et ses habits de roi, tout comme il reconnut sa femme, la Reine de France. Par contre, il ne reconnaissait personne de la Cour du Roi-Soleil. Harry ne dit pas un mot de l'après-midi, se contentant de faire ce que les autres serviteurs faisaient : apporter les repas, mettre la table, l'enlever, nettoyer la vaisselle et la salle de restauration... Ils étaient en train de préparer le repas du soir quand Aramis entra dans les cuisines par l'entrée des serviteurs. Il lui fit signe de le suivre et Harry s'éclipsa facilement, n'oubliant pas au passage son sac de toile avec ses vêtements de 1998 à l'intérieur. Il l'amena de nouveau dans les écuries où il découvrit qu'un homme sans âge les attendait. Son visage lui était familier mais il ne savait plus où il l'avait vu et le nom qui correspondait à ce visage. L'homme le regardait avec intérêt et curiosité, avançant sa main pour se présenter et saluer Harry :
- Bonjour! Je m'appelle Nicolas Flamel, je suis Alchimiste.
Mais bien sûr! Le Nicolas Flamel de la pierre philosophale! Comment Harry avait pu l'oublier? Certes, il n'était pas aussi vieux que sur les images qu'il en avait vu mais il était tout de même reconnaissable. Suite à cette histoire de pierre philosophale, Harry avait fait des recherches sur Nicolas Flamel et savait qu'il était né au 14° siècle. Et c'était grâce à cette pierre qu'il était encore en vie au moment de Louis XIV et qu'il pouvait venir en aide à Harry. Cependant, le jeune homme savait qu'il ne fallait jamais rien révéler du futur à qui que ce soit, alors il ne fit qu'un hochement de tête à Nicolas, lui serrant la main et lui répondant juste :
- Je vous connais de nom. Je m'appelle Harry Potter, Monsieur.
Ne voulant pas trop s'attarder par peur que l'alchimiste lui demande des détails sur la façon doit il le connaissait, Harry enchaîna :
- Vous savez comment me renvoyer dans le futur Monsieur Flamel?
Ce dernier lui sourit mystérieusement et lui demanda de le suivre. Aramis ne les accompagnant pas, Harry le remercia chaleureusement de son aide et le salua. Il suivit Nicolas qui allait vers les Jardins du château. Ils marchèrent en silence pendant quelques minutes et s'arrêtèrent dans un petit parc, à l'intérieur même des Jardins, où trônait une statue de Zeus au milieu d'une fontaine. Cette fontaine se trouvait dans un coin isolé des Jardins et était caché par des grandes haies. Ainsi, quoi qu'il se passe, personne pouvait rien voir de ce qui se passait. Nicolas sortit un petit cahier et regarda Harry tout en lui expliquant ce qu'il allait faire :
- Mon cher Harry, sais-tu qu'il existe à travers le monde quelques portes dimensionnelles?
Harry secoua la tête : il n'avait jamais entendu parler de ces portes...
- Eh bien, désormais, tu les connaîtras, puisque c'est l'une d'elle qui va te renvoyer dans ton époque. Sache que ces portes peuvent envoyer vers un autre espace, vers un autre temps, ou vers un autre espace-temps. Tout dépend de l'incantation de l'Alchimiste. Mais ce n'est pas une science exacte : il peut arriver qu'il y ait des ratés. Par exemple, te retrouver plus loin dans le futur que ce que tu voulais ou dans un autre endroit... Seulement, c'est le seul moyen que je connaisse pour te renvoyer dans ton monde. Ainsi, je dois savoir en quelle année je dois te renvoyer et l'endroit auquel tu dois te retrouver.
Harry acquiesça, montrant qu'il était d'accord avec le contrat. Il préférait retourner à peu près dans son époque que pas du tout... Il révéla qu'il devait repartir en 1998 au château de Poudlard, en Angleterre. Nicolas lui demanda d'aller dans la fontaine et de se tenir à côté de la statue de Zeus.
- C'est exactement à cette place que se trouve la porte. Voilà. Tu es prêt? J'y vais!
Harry était trempé jusqu'aux genoux, à côté de la statue, à sa droite. Il encouragea d'un signe de tête Nicolas, lui faisant signe qu'il pouvait y aller et commencer l'incantation. L'alchimiste ouvra son cahier et commença à réciter une incantation en latin, qu'Harry ne comprenait pas. Il ne sentait aucune différence et se demandait si cela allait vraiment fonctionner quand il sentit la statue trembler et qu'il vit la fontaine tourner sur elle-même. Le retour vers le futur avait été commencé... La seule surprise était : où et quand allait-il désormais atterrir? |
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