[...] Par la résistance, il assure la liberté [Messaline]

Le vent soufflait. Des nuages gris s'amoncelaient dans le ciel, signe que la pluie et l'orage n'étaient pas loin. Messaline marchait dans le parc de Poudlard, sa capuche rabattue sur son visage. Elle recherchait la solitude, le calme, et la paix, qu'elle n'avait pas pu trouver à la Bibliothèque ni dans la Salle d'Étude, et cela l'agaçait profondément.

Elle pensait à sa famille, particulièrement à son frère et sa mère, deux moldus. Les lois anti-moldus étaient de plus en plus contraignantes, et Messaline se demandait combien de temps mettrait Voldemort avant de déporter les moldus dans des camps de concentration.

Une goutte de pluie froide tomba sur sa joue, et la Martinsson décida qu'il était temps de rentrer. Elle se dépêcha de rentrer au château. Les couloirs étaient bondés d'élèves braillards, que Messaline se retint d'égorger, et enfin, elle arriva devant le Heurtoir. Après avoir répondu à l'énigme, elle entra.

Un éclair apparut dans le ciel et le tonnerre se fit entendre. Messaline soupira en voyant qu'elle n'était pas seule. Il y avait une blonde qui semblait réviser, le nez dans ses bouquins. Messaline monta dans son dortoir pour chercher son manuel de Sortilèges. Elle redescendit dans la Salle Commune et s'installa confortablement sur un des canapés, en face de la cheminée.

Au bout d'une heure, elle en eut marre d'étudier. Son boursouflet, Loki, sortit sa frimousse de la poche de la Martinsson et bourdonna sur son livre encore ouvert, comme pour lui signifier de se remettre au boulot, et au trot. Face à ce spectacle, Messaline sourit et posa son ami sur son épaule. Elle allait continuer sa lecture lorsqu'un bruit atroce se fit entendre.

[HS : Désolée, manque d'inspiration.]

Les éclairs parsemaient un peu partout le ciel, le tonnerre le suivait de près. La blonde n'avait pas remarqué que la salle commune se vidait peu à peu, la laissant seule avec ses bouquins. Elle ne remarqua pas qu'une cinquième année était rentrée dans la tour des Serdaigles et que celle ci s'était mise à réviser. Le temps passait et l'attrapeuse de la maison des aigles continuait ses révisions, griffonnant de temps en temps sur un parchemin, tournant une page, marmonnant par moment quelque chose. Puis ayant fini avec de réviser ses cours de Sortilèges et Enchantements la petite fille de la directrice de Poudlard le plaça sur une chaise, enroula les parchemins, mit un élastique et posa les parchemins qu'elle avait enroulé ensemble près du livre de cours. Ne regardant pas les livres, elle prit le premier qui venait à sa main, celui qui était en avant dernière position, la blonde tira et releva brusquement la tête quand elle entendit les livres tombaient avec fracas sur le sol. La protectrice de l'Elu poussa un juron et se mit à ramasser tous ses bouquins. Pour elle çà lui faisait perdre du temps dans ses révisions. Après avoir tous remis en place elle se remit à réviser. Un quart d'heure passa et elle se mit à saturer. Soupirant elle sortit d'une de ses poches de manteau un paquet de Dragets surprises de Bertie Crochue. Elle en prit un et remarqua la jeune Aiglionne qui était dans la salle commune avec elle :

-Hey ! T'en veux ? dit elle tout en tendant sa boîte vers la jeune fille même si elle était bien loin d'elle, Tu t'appelles comment ? demanda-t-elle doucement avec un petit sourire en coin

L'orage continuait et avait l'air de vouloir rester au dessus du château pour la nuit. Elle entendit un miaulement à ses pieds et baissa son regard grisâtres vers la provenance du miaulement, la bleu et bronze sourit en voyant Melow son chat qui était assis à ses pieds regardant avec envie le paquet. Il poussa un nouveau miaulement et Liberty émit un petit rire :

-Ce n'est pas pour toi Melow.

Elle sortit alors de l'une de ses poches un petit paquet de friandises pour chat et en prit quelques uns dans sa main. La septième année se pencha légèrement et offrit sa main au chat qui avala avec gourmandise les friandises. Après les avoir avalé il releva la tête et émit un nouveau miaulement. Alors la blonde prit sa baguette en bois de bouleau et fit apparaître un petit bol, là elle versa une vingtaine de friandises à l'intérieur et rangea le paquet.

Le bruit s'était révélé être des livres qui tombaient par terre. Messaline n'eut même pas besoin de détourner la tête de son manuel pour s'en rendre compte, tant elle connaissait par cœur ce bruit caractéristique. Il fut suivi par un ronchonnement et ensuite, enfin, le silence.
Son boursouflet sagement perché sur son épaule, Messaline retourna à ses révisions.

- Hey ! T'en veux ? [...] Tu t'appelles comment ?

Messaline détourna les yeux de son manuel et regarda son interlocutrice. Blonde, grande, yeux bleus. A vue de nez, une septième année. L'air sympathique.
Messaline s'accorda un court temps de réflexion. La fille semblait gentille, pourquoi ne pas accepter sa proposition ? Et puis, lorsqu'elle le mentionnerai dans sa lettre à ses parents, ils seraient heureux d'enfin savoir que leur benjamine s'était décidée à avoir une vie sociale.

- Merci, c'est gentil. Je m'appelle Messaline, et toi ?

Question stupide, elle savait parfaitement qui était la blonde. Elle était plutôt populaire chez les Serdaigles. Messaline avait eu plusieurs fois l'occasion d'assister à des petites fêtes improvisées après un match de Quidditch, en l'honneur de cette fille, Liberty, l'attrapeuse de l'équipe de Serdaigle. Elle l'avait également déjà vue dans les couloirs, souvent en pleine discussion avec des professeurs, comme le professeur Saltzman.

Messaline décida d'abandonner les révisions pour aujourd'hui et de se détendre. Elle monta dans son dortoir pour reposer son manuel et prendre un autre livre. D'un auteur moldu, jusqu'à preuve du contraire. Le Meilleur des Mondes, d'Aldous Huxley. Messaline redescendit dans la salle commune et s'allongea sur le canapé qu'elle occupait il y a quelques instants.

Liberty jouait avec son chat, un animal prénommé Melow, et la Martinsson sourit distraitement. Ca la tentait bien d'être amie avec Liberty.

Les deux seules Serdaigles qui étaient dans leur salle commune révisaient, chose tout à fait normal pour une ou un Serdaigle. L'une était en cinquième ou sixième année alors que l'autre était en dernière année et révisait pour son dernier examen dans cette presitigieuse école de sorcellerie. Liberty avait fait chuter des livres en en prenant un au hasard sans regarder. Elle les avait ramasser tout en pestant et s'était remise à ses révisions. Puis finalement avait décidé de prendre une pause et de manger une sucrerie bien connu du monde sorcier. Les dragées de Bertie Crochus. C'est ainsi qu'elle remarqua sa camarade, et lui en proposa. Celle-ci accepta et se présenta comme être Messaline. La petite fille de la directrice de Poudlard ne la connaissait pas, elle avait dû la voir quelques fois ici, ou dans les couloirs mais ne lui avait jamais adressé la parole auparavant. Alors, elle ouvrit la bouche pour faire entendre sa voix dans la pièce :

-Je m'appeles Liberty. Tu es en quel année ? dit elle tout en se levant et en lui versant dans la main des dragées

La question qu'avait posé la dénommé Messaline comment s'appelait la blonde était quand même un peu bête, vu que la jeune fille était la capitaine de l'équipe de Quiditch de la maison des bleus et bronzes et ainsi que l'attrapeuse. Mais elle ne s'en offusqua pas pour autant. La protectrice de l'Elu alla se rasseoir et donna des friandises faites pour les chats à son propre chat, elle l'observa puis releva son regard grisâtre vers la Serdaigle. Elle avait une idée qui germait dans sa tête. Liberty toussota pour ramener l'attention de la jeune fille vers elle :

-Il y a des rumeurs que l'Armée de Dumbledore se serait reformé tu y crois ? demanda-t-elle doucement

En faites elle le savait parfaitement que l'Armée de Dumbledore était de retour vu qu'elle l'avait remis sur pieds avec d'autres élèves. Mais cela restait quand même un cercle fermé et secret. Messaline serait, du point de vu de la septième année, une bonne membre de l'Armée de Dumbledore.

Messaline était incapable de se concentrer sur son livre. Elle pensait à sa sœur, Sofia, étudiant l'Histoire de la Magie à l'université. Dans sa dernière lettre, elle disait être ravie d'avoir été sélectionnée pour travailler à la biographie du Seigneur des Ténèbres. Messaline avait cru vomir.
Que s'était-il passé dans la tête de sa sœur pour qu'elle devienne anti-moldu ?

-Je m'appele Liberty. Tu es en quel année ?

Liberty lui avait versé des Dragées et Messaline lui fit un signe reconnaissant de la tête. Elle mangea une des friandises, avant de répondre.

- Merci. Je suis en sixième année.

Loki, son boursouflet, sortit de la poche de son gilet et grimpa sur son épaule. Il bourdonna gentiment, et redescendit le long du bras de Messaline pour arriver jusqu'à sa main. Il renifla doucement les Dragées. Messaline l'écarta des bonbons, lorsque Liberty toussota.

-Il y a des rumeurs que l'Armée de Dumbledore se serait reformé tu y crois ?

Messaline tourna lentement la tête vers sa camarade. Évidemment qu'elle y croyait. Son père avait rapporté ces rumeurs du Ministère, lui aussi, et elle avait une confiance éperdue en lui. Cependant, comment savoir si la question de Liberty était anodine ou si c'était une question piège ? Messaline n'osait répondre. Et, elle en était persuadée, la Salle Commune n'était pas l'endroit idéal pour en discuter. Néanmoins, il fallait prendre une décision.
Liberty était la petite-fille de la Directrice de Poudlard. Tout le monde le savait. Par conséquent, à moins qu'elle eut subi un lavage de cerveau, elle ne pouvait pas être Mangemort. Le but de cette question n'était donc pas de la piéger, mais peut-être de la recruter. A cette pensée, le cœur de Messaline bondit d'excitation. La Résistance !
Messaline s'approcha doucement de Liberty. Il ne fallait pas qu'elles soient entendues. Elle prit une chaise et s'installa à côté de la blonde.

- Oui, j'y crois. Mais est-ce sûr d'en parler dans la Salle Commune ?

Peut-être que la Martinsson devenait parano. Elle se mit soudain à imaginer sa vie si elle entrait dans la Résistance. Ce serait un acte extrêmement courageux. Ses parents seraient fiers, tout comme son frère Aleksandar. Quant à Sofia... Pas sûr qu'elle approuve. Qu'importe, Messaline ne dirait rien à sa soeur aînée. Celle-ci avait déjà trahi ses parents en rejoignant Voldemort. La Martinsson ne lui en voulait pas ; elle aimait sa sœur, elle était la dernière personne de la famille à entretenir des relations proches avec elle. Sofia avait sûrement ses raisons.
Messaline reporta ensuite son attention sur Liberty, en mangeant distraitement ses Dragées.

Liberty adorait les bonbons, elle en avait toujours un paquet sur elle. Le plus souvent elle avait des chocogrenouilles ou bien comme maintenant des dragées de Bertie Crochue. La blonde se présenta à l'autre Serdaigle et lui demanda en quel année elle était. Sixième. L'année d'après elle serait à la même place que la petite fille de la directrice de Poudlard et elle se ferait du soucis pour ses ASPICS. En y pensant, la bleu et bronze ne put réprimée un petit sourire en coin. Elle était retournée à la table où elle s'était installée pour ses "horribles" révisions, puis avait décidé de rompre le silence et de poser une question peu commune. Si la sixième année croyait à la rumeur que l'Armée de Dumbledore était de retour. Celle-ci se leva et s'approcha de l'attrapeuse de l'équipe des Serdaigle et lui répondit quand elle fit assise à côté d'elle. La blonde rit doucement en entendant la réponse de la dénommée Messaline. Ici, elles ne risquaient rien. Les Serdaigles n'étaient pas des balances et la plus grande majorité faisait parti de l'Armée de Dumbledore alors elles pouvaient en parler pleinement. Elle étala ses jambes sous la table, mais en faisant attention de ne rien heurter et laissa planer un silence volontaire pendant quelques minutes avant de rouvrir la bouche pour faire entendre sa voix :

-Aucun risque voyons, nous ne sommes pas des Serpents. On ne balance pas si on parle d'un sujet comme cela.

Puis quelques minutes passèrent de nouveau dans le silence, on ne pouvait entendre que le feu qui crépitait dans la cheminée, la pluie qui s'abattait avec violence au dehors et par moment des coups de tonnerre se faisaient entendre. Pour illuminer le tout il y avait des éclairs qui zébraient le ciel noir comme l'encre :

-Tes parents font quel métier ?

Une simple question banale. Rien de plus normale. La blonde prit deux dragées dans sa main, l'un était orange, l'autre mauve. Elle prit le premier et le mit dans sa bouche. Le goût de citrouille se diffusa dans sa bouche, alors que le second bonbon atterrissait dans sa bouche et un autre parfum venait se mélanger à la citrouille, myrtille. Cela faisait un drôle de duo mais pourtant pas trop mauvais. Elle tendit de nouveau le paquet de dragées surprises de Bertie Crochue ver la Serdaigloise, lui proposant ainsi de se resservir.

-Aucun risque voyons, nous ne sommes pas des Serpents. On ne balance pas si on parle d'un sujet comme cela.

Messaline mangea une Dragée en réfléchissant aux paroles de la Serdaigle. Certes, les Serdaigles étaient dignes de confiance. Cependant, il y avait toujours des traîtres.
La Martinsson chassa ces pensées de son esprit. Après tout, Liberty avait confiance. Messaline décida d'en faire autant. Quelques minutes passèrent, les seul bruits que l'on pouvait entendre étant celui du feu qui crépitait, de la pluie qui tombaient à torrents et parfois, le grondement sourd du tonnerre. Messaline sourit. Ses parents étaient originaires de Suède, et souvent, le soir, ils lui racontaient les légendes nordiques. Aleksandar et Sofia trouvaient ça stupide, bien sûr, car ils étaient trop grands pour y croire encore ; Messaline était encore une enfant lorsqu'elle était bercée par les aventures de Thor, Odin ou Sif. Un jour d'orage, où Messaline était terrorisée par le tonnerre, ses parents lui avaient dit que ce n'était que le bruit du combat entre Thor et Loki ; «le Dieu du Mensonge a dû encore jouer un mauvais tour à Thor !», lui avait dit son père en souriant. Depuis, même si elle savait pertinnement que c'était faux, elle ne pouvait s'empêcher de penser, en entendant le tonnerre : «Loki a encore fait des siennes...!».

-Tes parents font quel métier ?

Messaline fut brusquement tirée de sa rêverie par Liberty. La blonde mangeait distraitement quelques Dragées et lui tendait le paquet pour qu'elle se serve. La Martinsson piocha quelques bonbons, et répondit :

- Mon père est Auror, et ma mère tient une galerie d'art contemporain. Et tes parents ?

Elle préféra ne pas rajouter que son père sabotait les missions organisées par les Mangemorts, ou que sa mère aidait des fugitifs recherchés par le Seigneur des Ténèbres. Sans parler d'Alek, qui les soignaient lorsque le besoin s'en faisait sentir. Elle se méfiait encore un peu de Liberty, qui lui était inconnue, après tout. Les révélations viendraient plus tard, quand les deux Serdaigles se connaitraient mieux.Ou quand elle intégrerait l'Armée de Dumbledore. Quand ? Ce n'était pas sûr ; ce n'était peut-être rien de plus qu'une phrase en l'air de la part de Liberty, mais Messaline prit conscience qu'elle voulait aider. Faire son possible pour que son frère et sa mère soient libres de faire ce que bon leur semblait de nouveau.

- Liberty... Est-ce que tu sais comment je peux faire pour intégrer l'Armée de Dumbledore ?

Ca y est, c'était dit. Plus moyen de revenir en arrière. La Martinsson tenait ses engagements et elle venait de décider qu'elle en serait. Elle était consciente des dangers ; consciente qu'elle jouait sa vie. Seize ans, c'est tôt pour mourir. Car oui, elle en était persuadée, elle savait qu'elle allait sûrement y passer. La Défense Contre les Forces du Mal n'avait jamais été son fort, la Botanique et la Métamorphose encore moins. Elle était douée en Histoire de la Magie, mais on ne tuait pas des Mangemorts en récitant des dates ou en résumant des conflits... Messaline espérait que quelqu'un allait l'entraîner.

Si il y avait un traître parmi les bleus et bronzes, il aurait des problèmes, çà elle en était certaine ! Elle s'en occuperait même personnellement ! Mais pour l'instant il n'y avait aucun problème, et touchons du bois pour qu'il n'y en ai jamais ! Messaline semblait pour la petite fille de la directrice de Poudlard digne de confiance, pas du genre à trahir. Mais, quand même, elle se posait des questions. Certaines étaient complètement sans intérêt et elle le savait bien. Du genre : Quel était son statut de sang ? Elle s'en fichait éperdument mais passons. Puis d'autres comme : Dans quels matières était elle bonne ? Métamorphose ? Botanique ? Vol ? Défense contre les Forces du Mal ? Avait elle déjà utilisé le sortilège Doloris comme le (ou les çà dépendait des moments) mangemort(s) qui leur servaient à tous de professeur lui avait demandé de faire ? Personnellement l'attrapeuse et chef de l'équipe des Serdaigles était allée deux fois à ce cours, et elle avait refusé à chaque fois de jeter ce sort, elle s'était même opposée ! Protestée violemment ! Jamais de façon à utiliser sa baguette et que l'autre lui lance un Endoloris. Et avouons le, cela n'aurait servit vu qu'elle était intouchable avec les trois sortilèges impardonnables. Soit, le sortilège Doloris, très appréciée par son ennemie attitrée notre très chère et très célèbre Bellatrix Lestrange, puis en suivant le sortilège d'Imperium, et au final celui qui avait tué l’Élu, Avada Kedavra ! Ces trois sortilèges ne pouvaient être administrer que par la dénommée Bellatrix Lestrange, notre fêlée nationale (mondiale) à Liberty. Elle pensait sérieusement à commencer à s'entraîner à les utiliser. Mais hors de question de les utiliser contre d'autres élèves, même Serpentard. Mais ... les mangemorts qui leurs servaient de professeurs ... c'était bien tant tant ! Mais si elle le faisait elle irait direct certainement devant sa grand mère, sourire aux lèvres, expliquer les raisons du pourquoi du comment et le professeur demanderait à ce qu'elle soit renvoyée - sans résultat -, mais çà, elle s'en fichait largement. Puis la bleu et bronze lui répondit que l'un de ses parents était un auror, et l'autre travaillait dans une galerie d'art contemporain. Donc, celle-ci devait être certainement Sang-Mêlée ! Sa mère devait avoir une vie dure ! La pauvre. Mais voilà, elle avait posé la question du travail des parents et maintenant cela se retourner contre elle car Messaline lui posa la même question avec un "Et toi ?". Elle n'aimait pas vraiment parler de cela, mais bon, elle devait assumer maintenant le fait d'avoir poser la question. Quelques secondes qui avaient semblait être des minutes s'étaient écoulées quand la septième année ouvrit sa bouche pour faire entendre sa voix :

-Département des Mystères !

Au moins elle n'avait pas à préciser que sa mère était morte quand elle était toute petite ! Elle ne se la pétée pas du tout que son père travaille au Département des Mystères du Ministère de la Magie. Oh ! Elle aurait pu mais non. S'était lui qui avait découvert Linda, et qui l'avait fait venir dans l'Ordre du Phoenix. Deux taupes dans un département qui était important, c'est pas beau la vie ? Non ? Bon bah tant pis ... Ce qui la surprit énormément ce fut le fait que la Serdaigloise venait de lui demander comment elle pouvait faire pour rentrer dans l'Armée de Dumbledore. Liberty la regarda ainsi quelques instants en silence puis éclata de rire, elle reprit peu à peu son calme, et son regard grisâtre se planta brutalement dans celui de la Martisson. Elle la toisa en silence puis finit par parler :

-Je ne te parles que de rumeur et tu me parles d'intégrer la rumeur. Qui me dis que tu ne vas pas te précipiter vers un mangemort pour tout révéler si tu arrivais à intégrer l'Armée de Dumbledore ? Enfin sachant que cela n'est qu'une simple rumeur. Qu'es tu prête à faire pour aider ?

Elle s'était levée entre temps et s'était postée derrière la jeune fille, sa bouche près de l'oreille de celle-ci, une main posée sur l'épaule droite pour faire en sorte qu'elle reste assise, et un sourire carnassier s'était affichée sur ses lèvres. Même son propre chat, Typhoon, regardait dans les yeux Messaline, il se mit à feuler envers elle. L'atmosphère était d'un coup devenu lourd.

-Département des Mystères !

Messaline intégra cette information, sachant d'avance qu'elle ne l'oublierait jamais. La plupart du temps, c'était fantastique d'avoir une mémoire eidétique, mais parfois, c'était dur. Messaline faisait souvent des cauchemars où les souvenirs se confondaient dans le rêve. Elle revivait encore et encore les moments les plus durs, les plus humiliants de sa courte vie. Comme ces longues récréations où Bruce lui lançait des cailloux. Ou les nombreuses fois où, encore naïve, elle ne se dépêchait pas de rejoindre son père à la sortie de l'école, et se faisait frapper par des moldus.
Ne pas devenir folle à force de revivre cela était un combat de chaque instant. Durant une période, elle avait peur d'aller se coucher. Puis ses parents, terriblement inquiets, voyant que les séances chez le pédopsychiatre ne servaient à rien, lui avaient acheté un boursouflet. Loki. Et tout s'était arrangé, comme par magie.

Lorsque Liberty éclata de rire face à sa question, Messaline croisa les bras sur sa poitrine, vexée et en colère contre elle-même. Comment avait-elle pu croire un seul instant que cette fille, la fille la plus populaire, la plus adulée de Serdaigle allait la prendre au sérieux, et même, devenir amie avec elle ? Quelle idée stupide avait traversé son esprit, quand elle avait accepté les Dragées de la blonde ? Elle avait désobéi aux règles qu'elle s'astreignait à suivre, et pire, à sa règle numéro un : ne jamais, au grand jamais, faire confiance aux autres.
Les autres n'étaient pas fiables. Les autres étaient cruels, les autres la frappaient et se moquaient d'elle. Les autres étaient stupides, répandaient la bêtise humaine sur toute la surface du globe. Les autres étaient dangereux.
Messaline pâlit. Elle avait commis une grossière erreur. Elle n'en laissa cependant rien voir à Liberty, sachant que celle-ci exploiterait cette faille. Son visage garda donc une expression indifférente.

- Je ne te parle que de rumeur et tu me parles d'intégrer la rumeur. Qui me dit que tu ne vas pas te précipiter vers un mangemort pour tout révéler si tu arrivais à intégrer l'Armée de Dumbledore ? Enfin, sachant que cela n'est qu'une simple rumeur. Qu'es-tu prête à faire pour aider ?

Liberty avait planté ses yeux gris dans ceux de la Martinsson, tournant autour d'elle comme un prédateur autour de sa proie. La main de la blonde, posée sur l'épaule de Messaline, lui donnait des hauts-le-coeur. Le contact humain la répugnait. Elle avait toujours détesté qu'on la touche. Elle n'accordait que de brèves accolades et de légers baisers à sa famille, et ce depuis toute petite.

Balayant ces constatations et ces souvenirs de son esprit, Messaline se mit à réfléchir, analysant à toute vitesse la brève tirade de Liberty, tâchant d'échafauder une réponse intelligente, en évitant, bien entendu, de lui vomir dessus. Tâche difficile. Le goût de la bile envahissait sa bouche. Loki, son boursouflet, se réfugia dans la poche de la chemise qu'elle portait en dessous de sa veste en cuir. Messaline le sentait sursauter à chaque battement de son coeur. Luttant contre la bile, son visage toujours empreint de ce masque d'indifférence méprisante, elle répondit :

- Ton petit numéro de prédatrice, ça ne marche pas avec moi. Nous savons toutes les deux que la rumeur est véridique. Si j'avais des doutes, tu m'a maintenant confirmé l'existence de l'Armée de Dumbledore. Pourquoi devenir d'un coup si menaçante, dans le cas contraire ? Ensuite, tu me parles d'une éventuelle traîtrise de ma part. Où est passée la fille qui disait que les Serdaigles étaient dignes de confiance ? Enfin, je comprends tes motivations. Ce serait débile de laisser n'importe qui, soit-disant motivé et volontaire, intégrer l'AD. Tu sauras que je suis décidée à ce que Voldemort chute. Ma mère et mon frère méritent d'avoir des droits, et je suis prête à faire don de ma vie pour qu'il en soit ainsi. Quant à ce que je suis prête à faire pour aider, je dirais n'importe quoi. Je crois qu'une des priorités serait de t'apprendre à ne pas révéler tes secrets lorsque tu parles. Maintenant, s'il te plaît, retire ta main de mon épaule. Je ne supporte pas le contact humain et je suis à deux doigts de vomir.

Messaline disait vrai. Le goût de la bile était fortement présent dans sa bouche, et elle se força à avaler une Dragée. Inefficace. Liberty devait enlever sa main, ou Messaline allait vomir sur son chat, juste en face d'elle, qui feulait de manière menaçante. On verrait s'il feulait encore après avoir reçu une flaque de vomi sur la tête.[/color]

Liberty dès son jeune âge avait su se faire respecter par les autres, alors même qu’elle n’était pas encore à Poudlard, qu’elle était entourée de moldus. Celui qui osé l’embêté il se retrouvait avec de gros gros problèmes. Certes ses dons de sorcières s’étaient manifestés tard, ce qui avait fait douté plus d’un en sa capacité de sorcière et de personnage de la prophétie. Une cracmol aider Potter ? Mon dieu ! Il n’y avait jamais eu de cracmol chez les Pendragons, ni chez les McGonagall, on était de sang pur ! Alors si la bleu et bronze avait été une cracmol la tâche que çà aurait fait dans la lignée. Personne ne comprenait pourquoi la plume l’avait inscrite dans la liste des futurs élèves à rentrer à l’école de magie Poudlard alors qu’elle n’avait pas de pouvoirs, qu’elle était une cracmol. Et bam ! A l’âge de dix ans, elle révéla sa nature de sorcière, en pleine cours de récréation … explosion de toutes les vitres alentour.

La blonde tournait autour de la sixième année alors que son chat feulait, comme quoi ils étaient tous les deux en osmose ! Et finalement, elle avait posé sa main sur l’épaule de la Martinsson et elle avait parlé. Maintenant, elle attendait la réponse de la Serdaigle. Elle éclata de rire de nouveau quand elle entendit ce que lui dit la jeune fille, elle enleva sa main comme elle lui avait demandé de faire et se laissa tomber sur sa chaise, son chat s’arrêta immédiatement de feuler :

-Ah ! Tu me fais tellement rire ! Bien … oui l’AD existe. Après pour que tu l’intègres, j’aimerais voir ce que tu peux faire pour rendre service à l’Armée. Déjà tu es bonne en quelle matière ? As-tu déjà lancé un Endoloris ? Je te rassure on ne l’utilise pas … Et … file-moi ton emploi du temps s’il te plait. Es ce que tu connais la prophétie sur le Seigneur des Ténèbres et Harry Potter ?

Elle savait déjà qu’elle ne connaissait pas la véritable prophétie, mais connaissait elle l’autre version ? Celle avec un de chaque côté et non trois. Melow, lui, avait sauté avec agilité sur ses jambes et elle le caressait d’une main. Liberty appréciait déjà beaucoup Messaline, elle était maintenant pour elle, sous son aile. L’attrapeuse de Serdaigle prit un Dragée, orange. Franchement, elle avait de la chance avec les Dragées. Sa tête était légèrement penchée sur le côté, son regard grisâtre plantait dans celui de la bleu et bronze.

Liberty avait finalement retiré sa main de l'épaule de Messaline, et celle-ci s'autorisa à respirer de nouveau. Elle avait failli vomir sur la blonde, et elle se doutait que cela n'aurait pas facilité son entrée dans l'Armée de Dumbledore. Elle s'était de nouveau esclaffé après la longue tirade de la Martinsson, mais elle s'en foutait pas mal. Enfin, on commençait à la prendre au sérieux ; il était temps. Les gens avaient tendance à la croire faible, superficielle. Elle passait toujours pour la petite Serdaigle travailleuse. Alors qu'elle était bien plus que ça. Elle avait appris à se battre, à lancer des couteaux, à tirer au fusil. Tout ça grâce à son grand-père maternel, ex-militaire dans l'armée de l'air britannique. Il avait été furieux en apprenant que sa petite-fille chérie se faisait tabasser à l'école. Alors il l'avait formée. OK, ce ne serait pas forcément utile dans une baston entre sorciers, mais ça pouvait peut-être s'avérer décisif.

-Ah ! Tu me fais tellement rire ! Bien … oui l’AD existe. Après pour que tu l’intègres, j’aimerais voir ce que tu peux faire pour rendre service à l’Armée. Déjà tu es bonne en quelle matière ? As-tu déjà lancé un Endoloris ? Je te rassure on ne l’utilise pas … Et … file-moi ton emploi du temps s’il te plait. Es ce que tu connais la prophétie sur le Seigneur des Ténèbres et Harry Potter ?

Messaline reporta son attention sur la blonde, qui s'était rassise. Le chat avait cessé de feuler, et Loki risqua un oeil hors de la poche de sa maîtresse. Voyant que la voie était libre, il grimpa timidement sur son épaule, et se nicha dans son cou.

- Je pense être plutôt douée en Potions et en Sortilèges. J'ai eu des Optimals à mes BUSES. Je réussis bien en Histoire de la Magie et en Runes, aussi. Mais je doute que ce me soit très utile. J'ai jamais lancé d'Endoloris. Mais je me suis déjà battue en duel, un jour. C'était pendant un match de Quidditch auquel je n'ai pas assisté. Contre un Serpentard. Je ne connais pas trop la prophétie. Mon père m'en a vaguement parlé, une fois, mais je ne connais pas grand-chose. Ca a rien à voir avec la magie, mais je sais manier des armes. J'ai aussi quelques compétences en cryptologie.

Messaline fixa ses pieds. Elle n'aimait pas parler d'elle. Elle se trouvait insignifiante, indigne d'attention. Elle sortit un bout de parchemin usé de la poche de sa veste en cuir et commença à recopier son emploi du temps pour Liberty. Sa main gauche tremblait, alors qu'elle se souvenait de son duel contre le Serpentard.
Elle n'avait que treize ans. Le match de Quidditch ne l'intéressait pas vraiment, et puis, elle avait trop de travail pour aller le voir. Elle allait à la Bibliothèque lorsqu'il lui était tombé dessus. Ryan Ferlane, quinze ans. Elle ne lui avait rien dit, rien fait. Il l'avait provoquée en l'insultant à répétition, puis en la frappant. Elle l'avait repoussé, et Ferlane l'avait défiée. Il était plutôt mauvais en Sortilèges ; or, c'était précisément le domaine d'expertise de Messaline. Elle lui avait assené un Expelliarmus, et Ryan s'était retrouvé sans baguette. Messaline avait fini à califourchon sur lui, à marteler sa tête de coups de poings jusqu'à ce que Ryan Ferlane perde connaissance. Depuis, Ryan vit à l'hôpital Sainte-Mangouste. Il est devenu mentalement déficient.

Le chat de la belle blonde se mit sur le dos signifiant à sa maîtresse qu’il aimerait bien être caressé, elle se mit à le caresser doucement sur son ventre tout orange tout en ayant son regard gris braqué sur la sixième année. Il se mit à ronronner tout content, fermant ses yeux. Elle remarqua le boursouflet de la Martinsson. Elle, elle n’en avait jamais eu mais Peter oui, il en avait eu un. Il avait appelé « Pas-de-pot ». Franchement, y a meilleur comme nom pour un boursouflet mais au moins on peut reconnaitre que c’est original. A y repenser, « Pas-de-pot » était toujours vivant et était toujours avec Peter. Elle écouta avec attention ce que dit la bleu et bronze, ne l’interrompant pas un instant. Arf, l’Histoire de la Magie et les Runes, ça sert franchement à rien sauf pour la connaissance personnel et si plus tard on va se spécialiser dessus … Sortilèges et Potions, çà, çà pouvait servir. Messaline regardait par terre, Liberty se demandait bien pourquoi. Chacun ses points forts et ses faiblesses, chacun ses peurs, chacun ses secrets. Elle plaça deux doigts en-dessous du menton de la Serdaigle et ainsi la fit redresser sa tête et son regard :

-Relève moi ce beau regard Mess’, tu n’as pas avoir honte de çà. Franchement, moi à ta place je serais fière, tu as vu tout ce chemin que tu as fait ? Tu es une sang-mêlé et en ce moment avec le Seigneur des Ténèbres les sang-mêlé non pas la vie facile, tu es à Poudlard alors que d’autres non pas cette chance, tu as réussi à atteindre la sixième année avec des Optimals. Il n’y en a pas beaucoup qui ont eu cette chance. Je connais des Serdaigles qui n’ont pas eu des Optimals à aucune des matières aux BUSES. Et puis, tu es belle, il y a des garçons qui doivent te trouver jolie et qui aimeraient être avec toi en ce moment même. Alors certes il y a des matières où tu n’es pas très forte voir même pas du tout, mais tu es bonne en d’autres matières, et je m’engage personnellement à te faire progresser dans les matières où tu n’y arrives pas. C’est clair çà ou il faut que je te le dise en Troll ?

Elle avait retiré ses doigts du menton de la jeune fille et son regard était planté dans celui de la bleu et bronze. La chef d’équipe des Serdaigles l’observa quelques secondes recopier puis sortant sa baguette de sa manche :

-Mess’ file moi juste ton parchemin et ton emploi du temps on va faire plus rapide.

Quand cela fut fait, elle tapota avec le bout de sa baguette le papier où il y avait l’emploi du temps et tapota l’autre et l’emploi du temps apparut :

-Bien plus efficace. dit-elle en lui faisant un clin d’œil et un sourire en coin

Prenant le double elle le regarda pendant quelques secondes :

-Demain soir, après le dîner, vers vingt et une heure trente on se retrouve ici, comme çà tu auras eu le temps de faire tes devoirs et d’avoir pris une bonne douche. Tu n’auras qu’à prendre ta baguette avec toi. Ne t’inquiètes pas Mess’ tu ne risques rien, tu ne vas pas rencontrer tout de suite les autres membres de l’AD mais ça sera prochainement. Des questions ?

Son chat, Melow, lui avait fini par sauter de ses jambes et avait disparu, sortie de la salle commune et de la Tour des Serdaigles pour aller se balader dans le château certainement.

Le boursouflet de Messaline bourdonnait dans son cou. Elle s'était toujours demandée pourquoi les boursouflets faisaient ça, si c'était une sorte d'équivalent du ronronnement pour les chats. Lorsqu'elle était plus jeune et qu'elle avait commencé les cours de Soins Aux Créatures Magiques, elle pensait que tout lui serait expliqué. Mais non. Elle avait été déçue de constater qu'aucun scientifique ne s'intéressait à la question du bourdonnement des boursouflets. Loki regardait anxieusement Melow, le chat de Liberty. Il semblait effrayé à l'idée que celui-ci le mange, aussi, Messaline déposa délicatement Loki dans la poche de sa veste. Il continuait à bourdonner dans sa poche, mais la Martinsson fut distraite par Liberty qui s'avançait vers elle.

- Relève moi ce beau regard Mess’, tu n’as pas avoir honte de çà. Franchement, moi à ta place je serais fière, tu as vu tout ce chemin que tu as fait ? Tu es une sang-mêlé et en ce moment avec le Seigneur des Ténèbres les sang-mêlé non pas la vie facile, tu es à Poudlard alors que d’autres non pas cettechance, tu as réussi à atteindre la sixième année avec des Optimals. Il n’y en a pas beaucoup qui ont eu cette chance. Je connais des Serdaigles qui n’ont pas eu des Optimals à aucune des matières aux BUSES. Et puis, tu es belle, il y a des garçons qui doivent te trouver jolie et qui aimeraient être avec toi en ce moment même. Alors certes ily a des matières où tu n’es pas très forte voir même pas du tout, mais tu es bonne en d’autres matières, et je m’engage personnellement à te faire progresser dans les matières où tu n’y arrives pas. C’est clair çà ou il faut que je te le dise en Troll ?

Un fin sourire se dessina sur le visage de Messaline. Liberty avait raison. Elle s'entêtait à ne voir que le mauvais côté des choses. Elle avait du potentiel, des gens qui l'aimaient. Bon, pour les garçons, elle n'en avait aucune idée, parce qu'elle était plutôt aveugle dans ce domaine, mais bon. Liberty devait savoir de quoi elle parlait, adulée comme elle était chez les Serdaigle.
Messaline recopiait consciencieusement son emploi du temps lorsque Liberty le lui prit des mains, et, grâce à un sortilège facile, le copia directement sur un autre bout de parchemin. Utile. La Martinsson n'y avait même pas songé. Malgré tout, elle avait encore des réflexes de moldue.

-Demain soir, après le dîner, vers vingt et une heure trente on se retrouve ici, comme çà tu auras eu le temps de faire tes devoirs et d’avoir pris une bonne douche.Tu n’auras qu’à prendre ta baguette avec toi. Ne t’inquiètes pas Mess’ tu ne risques rien, tu ne vas pas rencontrer tout de suite les autres membres de l’AD mais ça sera prochainement. Des questions ?

Liberty semblait avoir l'habitude de commander. Elle devait être la leader de l'AD. Peut-être que Messaline pourrait devenir son bras droit, un jour. Elle refusait d'assumer des responsabilités de leadership, elle était trop timide pour ça, mais travailler dans l'ombre était parfait pour elle. Et elle trouvait ça beaucoup plus gratifiant, en fait. Mais bon, ce serait pour plus tard, lorsqu'elle se serait endurcie. Ce qui arriverait plus tôt que prévu, mais ça, la Martinsson ne le savait pas encore. Pour l'instant, une question trottait dans sa tête.

- La prophétie... De quoi est-ce qu'elle parle exactement ? Je sais qu'il y a un lien avec Harry Potter et le Seigneur des Ténèbres, mais elle ne peut pas concerner qu'eux, n'est-ce pas ?

Cela lui semblait considérablement réducteur. Voldemort avait acquis une trop grande place pour que Potter puisse le vaincre seul. Et pour Messaline, d'une manière ou d'une autre, cela concernait Liberty.

Est-ce que être une ou un sang mêlé faisait qu’on avait des manies de moldus ? Liberty n’en savait rien, elle était une sang pur, pas une goutte de sang moldu coulait dans ses veines. Mais, elle ne poserait jamais cette question, ce genre de question ne se pose pas voyons ! L’attrapeuse des Serdaigles venait donc de recruter une nouvelle personne pour l’Armée de Dumbledore, certes Messaline n’était pas très forte dans les matières que la blonde jugeait utile mais elle pourrait progresser ! Et elle allait progresser ! Liberty allait même lui donner des cours particuliers. Peut-être qu’elle serait un bon professeur comme l’était sa grand-mère ?! La jeune fille l’espérait bien. Mais en tout cas, quelque chose de sûr ! Elle n’en ferait pas son métier. Hors de question.

Liberty se maudit d’avoir demandé à la Martinsson si elle connaissait la prophétie sur Lord Voldemort et Harry Potter, maintenant ça se retournait contre elle. Lui répondre « Bah je ne sais pas moi, je connais qu’une version de la prophétie. », s’était être grillée d’avance ! La bleu et bronze était mal à l’aise mais elle ne le montrait pas pour autant, au bout de quelques secondes elle finit par se faire entendre dans la Salle Commune :

-Et bien … elle parle tout simplement d’Harry Potter et du Maître, bon je suis désolée Mess mais je dois réviser, j’ai mes ASPICS à la fin de l’année et j’aimerais pouvoir les réussir si ça ne te gênes pas, on se voit demain.

Elle lui adressa un sourire chaleureux, elle n’avait pas voulu trop s’étendre sur le sujet « Prophétie et cie », la blonde n’aimait pas parler du rôle qu’elle devait jouer dans la Prophétie, aux côtés de l’Elu, elle n’aimait pas s’étendre sur ce sujet qui lui était désagréable. Car, la Pendragon le savait bien, il y aurait d’autres questions. Au moins avec Daniel, ils n’en parlaient pas, il avait bien compris qu’elle voulait en parler que le moins de fois possible. Car, à chaque fois qu’elle en parlait çà lui rappelait qu’elle devrait se battre contre la Lestrange, qu’elle avait une épée de Damoclès au-dessus d’elle, qu’elle ne pourrait avoir d’enfants que si elle avait battu la plus fidèle des mangemorts au service du Seigneur des Ténèbres car, elle se refusait à faire orphelin ses enfants, ni que celui qui faisait battre son cœur se retrouve sans elle. C’était inconcevable pour elle !

[HS : Finis pour moi je te laisse faire ta fin]

Liberty semblait embêtée. Cela se voyait au silence gêné qui avait empli la salle commune. La question de Messaline l'embarrassait certainement, et celle-ci s'autorisa un bref sourire. Elle avait tapé juste. La prophétie, d'une manière ou d'une autre, concernait la Pendragon. Peut-être qu'elle pourrait apprendre à la blonde à ne pas révéler ses secrets aussi facilement. Elle ne serait pas inutile à l'AD, elle en était maintenant persuadée.

-Et bien … elle parle tout simplement d’Harry Potter et du Maître, bon je suis désolée Mess mais je dois réviser, j’ai mes ASPICS à la fin de l’année et j’aimerais pouvoir les réussir si ça ne te gênes pas, on se voit demain.

La réponse maladroite de la Serdaigle conforta Messaline.De même que son soudain empressement à vouloir réviser ses ASPICS, qui ne semblaient pas être sa première priorité. La blonde quitta la salle commune en souriant chaleureusement à la Martinsson. Messaline se leva pour aller se blottir dans un canapé, son boursouflet et son livre de potions avec elle ; néanmoins, elle ne lisait pas. Elle était plongée dans ses pensées. Que lui cachait Liberty ? Pourquoi ne voulait-elle pas lui parler de la prophétie ? Quel rôle avait-elle dedans ? La blonde était décidément une véritable énigme. Mais Messaline aurait les réponses. Tôt ou tard. Elle espérait quand même les avoir avant de mourir. Même si elle savait qu'elle serait entraînée, elle restait persuadée de sa mort au combat. Étrangement, elle n'avait pas peur. La perspective de sa mort prochaine l'indifférait. Elle ne ressentait qu'une légère curiosité quand à l'après.

» Présentation de Messaline Martinsson. [finie]
» Dans un monde aussi instable que le notre il faut savoir se battre ! [Messaline]