Sujet : Il est 23h, tu viens juste de terminer de corriger des devoirs et tu as l'impression que quelqu'un t'observe, tu regardes mais il n'y a personne, il y a des bruits de pas dans le couloir. Tu sors, il n'y a personne et pourtant tu sais qu'il y a quelqu'un enfin tu crois. Les pas reprennent et s'éloigne tu t'apprêtes à les suivre mais les tableaux te disputent à cause de la lumière. Les pas ne se font plus entendre... Décris la scène de A à Z, décris tes sentiments, la dispute avec les tableaux.
Le château était calme en cette nuit printanière et il était tout juste 23 heures. La journée avait été chaude, anormale pour un printemps anglais, mais la douceur du soir commençait à entrer dans les appartements du directeur de Poufsouffle, qui avait eu trop chaud de toute la journée. Sa température corporelle commençait tout juste à baisser : il n'irait pas se coucher mainteant, lui qui n'arrivait pas à s'endormir quand il faisait trop chaud...
Alaric avait travaillé toute la journée, n'ayant pas eu une minute à lui entre ses cours de défense contre les forces du mal, ses obligations de directeur de maison et ses recherches personnelles et secrètes. Des élèves de première année lui avaient rendu le devoir qu'il avait demandé, sur les détraqueurs. Il avait passé sa soirée à les corriger et il était plutôt satisfait du travail fourni par ces sorciers débutants. Il rangeait ses copies de parchemin ou au moment où il entendit des bruits bizarres venant du couloir.
Ce n'était pas normal. À cette heure-ci, les élèves devaient être dans leur dortoir et la plupart des professeurs ne passaient pas par ici. C'est pourquoi le professeur décida d'aller voir ce qu'il en était réellement, en n'oubliant pas de prendre sa baguette de sorbier au passage. Il ouvrit la porte de sa chambre et lança un sort basique, pour éclairer les environs :
- Lumos!
Une petite lumière jaillit au bout de sa baguette et éclaira le couloir, réveillant les personnages des tableaux alentour, qui ne se montrait pas, du coup, très amicaux. Alaric était collé tout contre le mur du couloir, les pierres en étaient froides, ce qui dépareillait avec la chaleur de la journée. Le tableau qui se trouvait derrière son dos, un guerrier médiéval en armure sur son cheval sur un champ de bataille, n'arrêtait pas de maugréer.
-Mais éteignez cette satanée de lumière! Il y en a qui aimerait bien se reposer ici !
Alaric ne tint pas compte de ces volontés, entendant de nouveaux départs feutrés non loin de lui. Il avança de quelques mètres, l'obscurité l'engloutissant à chaque pas qu'il faisait. Il continua ainsi jusqu'au fond du couloir, vers l'endroit où il avait entendu les pas se diriger, réveillant tous les tableaux et leurs personnages inamicaux au passage. Cependant, il ne trouva rien, ce qui l'inquièta encore plus. Il espérait juste que ce n'était pas un de ces Mangemort qui était venu pour le supprimer, et qu'il aurait eu vent des missions que l'Ordre lui aurait confiées. Il devait absolument garder secret les endroits et les personnes qu'il avait à protéger. Il était prêt à mourir pour cette mission.
Revenant vers ses appartements, il prêta attention aux différents bruits, pour savoir si les parents ne se faisaient pas entendre de nouveau… Mais le silence régnait, excepté le fait que tous les personnages des tableaux montraient leur mécontentement ouvertement au directeur de Poufsouffle. Se disant qu'il avait peut-être imaginé tous ces bruits, il éteint la lumière par un autre sort tout aussi basique :
-Finite Lumos!
Les personnages se turent peu à peu et le professeur de défense contre les forces du mal rentra dans ses appartements. El se dit que s'il entendait des bruits qui n'existaient pas, c'est qu'il était temps pour lui d'aller se coucher...
Dim 1 Mai - 14:18
